Chouette des robots dans l'espace ! Arf, c'est chiant ! Chouette de la bonne musique ! Arf, ça pique les yeux ! Voilà Strike Suit Zero : un jeu ... moyen !
Riggs connaît ma propension à me battre à deux cents contre un et à jouer à ces jeux là pendant des heures. Je me rappelle encore son regard affligé quand il me voyait jouer à Dynasty Warriors : Gundam. Mon robot géant flottant allègrement sur le champ de bataille. Depuis, dès qu’il voit un robot géant, il me met dans l’affaire. C’est comme ça que j’avais rejoué à Zone of the Enders lors de son lifting et c’est également comme cela que je me suis retrouvé sur Strike Suit Zero. Ce n’est pas un jeu de première jeunesse me direz-vous mais après son projet kickstarter qui a marché comme sur des roulettes puis la sortie PC il y a un an, le jeu débarque sur Xbox One. Au programme : du combat spatial et des belles musiques !
En effet, s’il y a bien un domaine où ce jeu excelle, c’est la musique. Je n’ai pas pour habitude d’aller me poignarder en vous citant des compositeurs mais pour l’occasion, je vais le faire : Paul Ruskay pose de superbes mélodies sur lesquelles Koskia chantent divinement. On est totalement dans le manga à la Ghost in the Shell avec une voix très éthérée qui vient nous envoûter telle une sirène spatiale. Cela me ramène à ce CD de drum and bass with voices qu’un ami m’avait fait découvrir. Bref, c’est très joli et si je le remarque à ce point, c’est que le reste est peut-être pas si top !
L’histoire, pour ceux que cela intéresse, parle de l’humanité qui peut maintenant voyager dans l’espace. Comme souvent, les colonies font sécession et un deal est fait. Cet accord est lié à un artefact blablabla et puis ça fait des chocapics ou plutôt une autre guerre. Après… ce n’est pas facile à suivre car les dialogues sont super petits et au milieu des explosions lire ou écouter les voix, ce n’est pas évident à moins de finir en larmes au bout de dix minutes et d’investir dans des gouttes pour les yeux. Et puis, après la première mission, on arrête de lire ou d’écouter pour enchaîner les morts !
Pour se faire, deux gameplay avec lesquels on jongle à loisirs ou presque : le mode vaisseau qui ressemble à n’importe quel jeu de shoot ou d’avion. C’est fluide, on lock les missiles et on se prend pour Topper Harley (Hot Shot). Le mode robot de la muerté qui est figé mais qui peut faire des mouvements latéraux et locké autant d’ennemis qu’il peut en voir. Le jeu est donc de se rapprocher assez des escouades adverses pour en péter un max d’un coup d’un seul ! Dans les faits, c’est hyper redondant et les animations sont pauvres. C’est dommage car avec de gros robots comme ça, j’avais l’habitude d’envoyer la purée mais là, j’ai un pacman spatial amélioré. Surtout que ce ne sont pas les objectifs des missions ou le nombre de vaisseau qui vont me donner envie de passer du temps sur ce jeu.
Ainsi, la durée de vie est assez limitée et le jeu trèsssssssss redondant ! Si dans le fond, rien ne pêche vraiment, on ne peut pas dire que cela soit le pied. Un jeu moyen au plaisir moyen qui ravira quelques fans de shoot spatial mais qui laissera indifférent tous les autres. Devant autant de platitudes, vous comprenez maintenant pourquoi, j’ai fait un chapitre sur la musique !