TAURONOS Doit-on juger un jeu par son nom ? Que penser de TAURONOS ? Réponse dans l'article !
TAURONOS est un jeu où j'ai (pour une fois) râler quand Riggs me l'a donné en test. Du genre : "c'est quoi ce titre tout pourri qui entre dans l'histoire des titres pourris". Bon, il s'agit maintenant de jouer et je suis un peu curieux car cela va faire écho à un mythe que j'adorais étant gamin : celui du minotaure. En même temps, avec un nom comme ça, c'est logique !
Le jeu me propose tellement de choses dans le pitch : me connaître moi-même ou encore "6 chapitres - chacun avec ses propres défis, modèles et récompenses spécifiques. Un total de 42 étapes, 5 améliorations de compétences - chacune avec 3 niveaux, 3 améliorations cachées, 2 améliorations uniques, des passages secrets et des œufs de Pâques."
Du coup, j'ai quoi en vrai ? J'ai un jeu d'exploration sur fond de mythologie avec effectivement le labyrinthe et le minotaure. Et en tant que héros, je dois… me sauver du labyrinthe et éviter le minotaure car lui foutre une branlée, on laissera ça à Thésée ou pour plus tard… quand on ne sera plus en slip ! A chaque étape, je dois donc trouver la sortie d'un mini labyrinthe avec une voix off qui me pose des questions existentielles. Honnêtement, je ne l'ai pas toujours écouté attentivement mais je reconnais qu'elle pose l'ambiance.
Et cette ambiance, c'est toute la force de TAURONOS car avec ses pixels et son jeu de lumières et d'ombres, on pourrait facilement se dire que c'est un jeu tout pourri. Mais en fait, on comprend vite qu'il n'en est rien. Le jeu distille ses effets, il veut nous mettre sur la brèche, nous faire douter et nous faire même un peu peur et le jeu y arrive très bien.
La vue de haut fonctionne bien et on comprend vite qu'il faudra survivre, aller vite sans se précipiter et surtout être attentif. Aux pièges, aux sons, au minotaure, aux bonus que l'on pourra glaner ça et là comme devenir plus rapide ou plus fort. Ainsi, TAURONOS est un jeu qui a un nom assez peu flatteur pour nos critères actuels (en 1980, ça passait je pense, un peu comme s'appeler Riggs) mais qui est envoûtant. Une petite surprise fort sympathique.
