FROGUE est un jeu QUBYTE Interactive et ce qui m’a fait sourire dès le début, c’est de voir que moi, j’y voyais un jeu de mot avec ROGUE et cela tombait bien car comme disait Riggs : ‘Du pixel, du tour par tour, du roguelite et même de la manipulation temporelle. J’espère qu’il fait le café ! ». Mais en tapant le jeu sur Google, il me corrigeait en proposant « DROGUE » ! Est-ce parce que ce jeu va nous rendre accroc ?
Dans FROGUE, nous sommes une sorte de grenouille ninja un peu stylé et il va falloir investir un château capable de changer de forme pour réussir à vaincre les menaces qui planent sur nos contrées. Le côté changeant du château rappellera Dead Cells et c’est un bon moyen également pour justifier le côté roguelite et la génération de niveau aléatoire.
Dans un niveau, on utilisera notre personnage pour sauter/bondir d’un point à l’autre. Quand on est sur une paroi, le temps est arrêté afin de planifier notre prochain bond. Si l’on croise un ennemi pendant le saut, on le coupe avec notre sabre. Si l’on croise un projectile, on perd de la vie ! Simple ? Sur le papier oui mais pas toujours évident devant le nombre d’ennemi prêt à nous occire.
Ce n’est pas facile non plus car mine de rien, la maniabilité et la précision de notre grenouille n’est pas super pratique à appréhender. Dès fois, on a envie de lui dire : arrête de sauter et marche un peu mon coco !
Visuellement, c’est du pixel mais pas du plus bel effet. Tout est passé dans l’écran titre où notre grenouille à la classe. Mais après, c’est assez grossier. Les musiques ne m’ont pas marqué mais au moins, elles ne sont pas venues me casser les oreilles et c’est une bonne chose.
Si l’on adhère à l’esprit du jeu, c’est amusant de planifier ses bonds et de tâcher de survivre à chaque salle. Mais il faut admettre que la technique ne va pas nous aider à apprécier le jeu et va cantonner FROGUE à un public plus restreint.