Test de Galaxy Kingdoms – L’odyssée galactique (ou comment gâcher l’espace)

Bienvenue dans Galaxy Kingdoms, un jeu d’aventure en pixel art où l’on incarne Magnus, un chasseur de primes aussi charismatique qu’un caillou. Vous embarquez dans une quête intergalactique à bord de votre vaisseau, aux commandes d’un gameplay digne d’une panne de moteur. Le but ? Explorer des planètes toutes plus bizarres les unes que les autres, tout en affrontant des ennemis tellement ennuyeux qu’ils auraient presque pu être des figurants dans un film de série Z. Au programme : des missions pour récupérer des crédits, des combats en arènes (enfin, des arènes… c’est vite dit), et une flopée de mauvaises décisions de design.

A Legend of Zebda : Tomber la chemise

Alors, qu’est-ce qui cloche dans ce cocktail spatial ? Eh bien, pratiquement tout.

Tout d’abord, les graphismes. C’est un peu comme si on avait pompé Zelda 3 pour le transformer en jeu sans âme ni talent : pire c’est mal fait. Le pixel art en vue du dessus, c’est mignon en théorie, mais là, c’est comme si les éléments du décor étaient en train de fuir dès que vous bougez. Le personnage ne suit pas bien le décor (ou l’inverse), ce qui provoque une sensation de malaise qui vous fera vous demander si vous n’êtes pas en train de perdre pied dans l’espace. En plus, le personnage est toujours de dos, ce qui signifie que pour voir sa tête, il faut avoir une précision de chirurgien avec le stick droit. Spoiler : c’est relou.

Non ce n’est pas un mix Star Wars X Jurassic Park

Le gameplay est censé être un twin-stick shooter, mais on dirait plus une version molle de Space Invaders avec des balles en coton. Vous tirez en visant avec le stick droit, mais chaque combat ressemble à un mouvement lent et laborieux où vous vous sentez plus maladroit qu’un chat sur une patinoire. Les arènes sont répétitives, comme si le jeu avait oublié de varier un peu les plaisirs. Ajoutez à cela une gestion des déplacements qui ressemble à une course en patins sur du verglas, et vous obtenez un gameplay aussi rigide qu’un vaisseau spatial coincé dans un astéroïde.

Du flingue!

Passons à la bande-son. Si vous aimez les compositions qui donnent envie de se boucher les oreilles avec du papier toilette, vous allez adorer. La musique est oubliable au mieux, mais les bruitages… ah, les bruitages. Les sons des armes, des pas sur l’herbe, du sol, tout ça semble avoir été enregistré avec un micro sous l’eau. On aurait dit un mix entre un film de science-fiction des années 50 et une vieille pub pour du savon en barre. Coupez moi le son !

Tada da Ta !

Quant à l’exploration, c’est un peu comme si chaque planète était une vaste étendue de vide. Vous collectez des rubis, améliorez vos armes, et explorez des planètes aux noms comme Stellara et Volcanoscorch (ok, on a compris, ils sont partis à fond dans le thème). Mais franchement, tout cela manque de personnalité et d’originalité. Chaque planète semble être une pâle copie de la précédente, et le tout tourne vite en rond. Mais bon, peut-être que si vous aimez le vide, vous trouverez votre bonheur ici.

Alors voilà, Galaxy Kingdoms, c’est un peu l’équivalent vidéoludique d’une mauvaise pizza : ça a l’air appétissant au début, mais après quelques bouchées, on se demande pourquoi on a payé. C’est moche, ça donne la nausée, et la bande-son est une torture auditive. Le gameplay rigide et les combats rébarbatifs ne vous donneront pas envie d’explorer plus loin. À éviter, sauf si vous aimez les jeux moches, qui donnent la nausée, avec une bande-son naze et un gameplay rigide. Mais si c’est votre truc, alors là, vous êtes clairement maso.