Dans ce jeu de simulation, vous prenez les rênes d’une équipe de course. Vous engagez des pilotes talentueux (ou pas), développez de nouveaux véhicules et participez à des courses de Grand Prix avec l’objectif de devenir le meilleur au monde. En tant que patron de votre propre équipe, vous devez former des pilotes et acquérir des sponsors avant de conquérir le Grand Prix. Bref, si vous connaissez Pocket League Story du même éditeur, c’est la même chose sauf qu’au lieu d’un club de foot bah là, c’est du sport auto.
Contrairement à son grand frère footeux, qui est un petit jeu correct sans plus, mon expérience avec Grand Prix Story a été un peu plus décevante. Le jeu se révèle rapidement bordélique, avec une interface encombrée et peu intuitive. C’est le même genre de menu que Pocket League Story, mais il faut croire que c’est moins adapté à de la course automobile. La gestion de l’équipe de course est confuse, rendant l’expérience frustrante plutôt qu’agréable. On passe plus de temps à essayer de comprendre comment naviguer dans les différents menus qu’à vraiment profiter du jeu.
Graphiquement, le jeu est loin d’être à la hauteur. Les visuels sont typés 8bits avec du pixel coloré qui tache. C’est mignon, cela a un petit côté Kawaii mais encore une fois, je ne sais pas pourquoi, mais c’est moins adapté à ce titre que son pendant du ballon rond. Ce n’est pas vilain, mais voir des petites voitures tournées en rond, cela mérite un peu plus de détail, car à part donner des instructions…
La bande-son est également un point faible. La musique low cost finit par taper sur le système après quelques minutes de jeu. Les bruitages sont répétitifs et manquent de variété, ce qui ajoute à l’impression générale de médiocrité du jeu. Un effort supplémentaire sur cet aspect aurait pu rendre l’expérience un peu plus agréable.
Le jeu est uniquement disponible en anglais, sans traduction française, ce qui peut être un obstacle pour certains joueurs. L’absence de traduction limite l’accessibilité du jeu et peut décourager ceux qui ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare. Pour un jeu destiné à un large public, cela peut être un vrai problème.
En conclusion, Grand Prix Story est un jeu qui se loupe sur le tour de qualif. Il n’apporte rien de bien intéressant, que ce soit sur le plan technique ou au niveau du plaisir de jeu. L’interface peu intuitive, la bande-son désagréable et l’absence de traduction en font une expérience largement inférieure à ce que l’on peut attendre d’un bon jeu de simulation. Vous pouvez passer votre chemin sans regret. Dommage, c’était mignon sur le papier.