Test de Keeper – La lumière dont on avait besoin

Alors que l’actualité d’Xbox connait des secousses à n’en plus finir, Double Fine débarque avec Keeper : un jeu d’aventure à la troisième personne où on contrôle un phare. Un phare, oui, oui, étonnant et original mais pas tellement quand on sait que ce sont les foufous de Double Fine derrière le titre. Je l’ai fini assez rapidement, en quelques heures avec des moments de « Whaou », « Hein ? » et « Oooh ». Bref, voici mon test de Keeper.

Keeper est une expérience où vous allez poser votre cerveau et suivre l’épopée mirifique d’un phare et d’un oiseau nommé Brindille. Au début du jeu, on contrôle un phare qui est d’abord « démembré » et qui se reforme petit à petit. C’est un phare avec des pattes de crabe ou d’araignée. Manette en main, on sent qu’il est fragile, qu’il a été longtemps inutilisé et abimé. Il se réveille tranquillement et fait la rencontre de Brindille. Une relation amicale et fusionnelle commence. Deux missions les relient : vaincre ce mystérieux poison violet qui détruit la nature, et rejoindre le sommet de la montagne. Vers le milieu du jeu, un tournant a lieu dans le gameplay et cela m’a permis de rester accroché au jeu, de vouloir aller bout de cette aventure qui est devenue soudainement encore plus intéressante et amusante. Pas de spoil, vous le découvrirez par vous-même.

Le gameplay est assez simple. Le phare a un pouvoir « magique », sa lumière peut débloquer des passages en agissant directement sur la faune et la flore. Tandis que Brindille peut s’envoler et peut actionner des mécanismes ancestraux afin de résoudre des énigmes. J’ai trouvé que l’association des deux amis rendent le gameplay et l’avancée intéressante. Le jeu n’est pas compliqué et donc ne demande pas énormément d’efforts de compréhension, ce qui rend finalement l’aventure plus fluide et immersive.

Dans la première partie du jeu, des puzzles vous bloqueront le chemin et donc vous devrez les résoudre. Et justement, avec le faisceau lumineux du phare que vous pouvez projeter sur des statues, vous pourrez changer le moment de la journée et donc dévoiler de nouvelles facettes de la nature et des décors que les humains ont laissé.

Keeper est une aventure vivante. Sans mot ni parole, j’ai apprécié entendre la nature parler d’elle-même. Au fil des différentes étapes, vous rencontrez des décors tous autant différents que magnifiques, d’où l’effet « Whaou » que j’ai mentionné dans l’intro. J’ai particulièrement apprécié l’accent mis sur les couleurs et sur ce qu’apporte la nature dans le jeu. Tous les détails illustrent un univers qui prend dès l’instant où vous jetez un coup d’œil à un endroit. Les différents créatures que vous rentrerez sont mignonnes et ont bien envie de vous aider dans votre quête. Keeper, c’est un monde super mignon qu’il faut préserver ! La réalisation est brillante ! Tout du long, vous avancerez avec des plans de caméra différents. De haut en bas, de côté ou encore de vue rapprochée, la réalisation ajoute encore plus d’intimité dans l’avancée de nos deux amis.

J’ai passé un formidable moment sur Keeper. J’avais l’impression d’être dans un rêve avec un monde complètement fou. Les nombreux détails sur la nature et l’environnement donnent une impression d’évasion. Il faut compter environ 4 heures pour finir le jeu, personnellement je l’ai fait en deux soirées. Même s’il peut paraître court, Keeper trouve un bon équilibre entre amusement et contemplation, sans être trop redondant.

J’ai eu un véritable coup de cœur pour Keeper ! Double Fine fournit encore une fois une pépite pour le plus grand plaisir des joueurs. Je vous le conseille vivement. Il est accessible dans le Xbox Game Pass Ultimate Day One ou sur le Microsoft Store à partir de 29.99€.