Mining Mechs est un jeu d’action rétro en 2D où vous prenez le contrôle de méchas de haute technologie pour creuser profondément sous terre à la recherche de ressources précieuses. Le jeu est présenté dans un style pixel-art avec un gameplay à la fois simple et addictif. Votre objectif est de collecter des ressources, les vendre à la surface, et utiliser cet argent pour améliorer votre mécha ou en acheter de nouveaux. Chaque machine a ses propres caractéristiques pour vous permettre de creuser toujours plus profondément, mais à mesure que vous progressez, les défis se corsent, avec des obstacles et des secrets cachés qui mettront vos compétences de minage à rude épreuve.
Dès les premières minutes, Mining Mechs évoque le bon vieux Dig Dug, mais avec une profondeur (sans mauvais jeu de mots) bien plus grande. Le principe reste le même : on creuse, on collecte, on vend, mais ici, le tout est enrichi par des mécaniques plus complexes et modernes. Le jeu propose même un semblant de scénario avec des dialogues souvent drôles entre les personnages, et bonne nouvelle, l’intégralité est en français, ce qui rend l’expérience encore plus accessible.
L’élément central du jeu est bien sûr le mécha que l’on pilote. Ce dernier est au cœur de l’action, et chaque partie consiste à descendre toujours plus bas, à récolter des matériaux, puis à remonter à la surface. Au fur et à mesure, vous pouvez améliorer votre machine grâce à l’argent gagné, rendant ainsi vos explorations plus efficaces et surtout plus amusantes. Le choix entre différents méchas ajoute une variété bienvenue, chacun ayant ses propres forces et faiblesses, ce qui encourage à expérimenter différentes approches.
L’un des aspects les plus intéressants du jeu est sans doute le système de canalisations. Celui-ci permet d’automatiser partiellement la collecte de ressources dans les mines. Cependant, il ne suffit pas simplement de poser ces tuyaux, il faudra creuser jusqu’aux canalisations et acheter suffisamment de tuyaux pour assurer le transfert des matériaux. Ce système, bien qu’il ajoute une couche stratégique intéressante, reste assez simple à gérer, ce qui évite toute frustration.
L’inventaire d’objets et d’outils offre également quelques options stratégiques supplémentaires. Que ce soit des bombes, de la dynamite ou des téléporteurs, ces gadgets facilitent la vie dans les profondeurs. Notamment, les téléporteurs sont une véritable bénédiction pour remonter rapidement à la surface lorsque votre mécha est surchargé. À noter que bien que votre mécha ait la capacité de s’élever comme un hélicoptère pour remonter à la surface, ce processus peut parfois sembler un peu long, ce qui rend ces outils d’autant plus utiles.
Côté visuel, Mining Mechs offre un pixel-art sympathique. Les animations sont fluides, et même si les graphismes ne sont pas révolutionnaires, ils servent bien le style rétro du jeu. Les petits détails visuels ajoutent un certain charme, mais rien qui ne vienne vraiment impressionner non plus. La bande son n’est pas à jeter non plus : les musiques, bien qu’elles tournent en boucle, sont étonnamment efficaces et motivantes. Elles accompagnent parfaitement l’action et renforcent ce sentiment de vouloir creuser encore un peu plus profondément.
La maniabilité, quant à elle, est d’une simplicité déconcertante, et c’est tant mieux. Vous creusez dans trois directions principales : bas, gauche et droite, et pour remonter, vous activez simplement le mode hélicoptère de votre mécha. Vous pouvez également utiliser des objets de votre inventaire à l’aide des gâchettes. Le tout est fluide et intuitif, ce qui rend le jeu accessible à tous, même si une certaine répétitivité peut finir par se faire sentir après quelques heures.
Pour les joueurs qui en veulent encore plus, un DLC est disponible pour environ deux euros, ajoutant un nouvel environnement à explorer, l’Arctique. Cela apporte une variation bienvenue pour ceux qui souhaitent prolonger l’aventure et creuser dans de nouvelles conditions.
En conclusion, Mining Mechs est un jeu vraiment sympa et étonnamment addictif. C’est le genre de titre qu’on lance avec scepticisme, en se demandant ce que cela vaut vraiment, et avant qu’on s’en rende compte, on ne lâche plus la manette en se disant « allez, on creuse un dernier petit coup pour la route ».