Ratalaika, on les connaît bien, on les aime bien et même si tous les jeux ne se valent pas, on appréciera globalement le catalogue de petits jeux indé qui sortent chez eux. Est-ce que Nocturnal Visitors va faire partie de ces jeux Ratalaika dont on se souviendra avec plaisir ?
Le jeu se présente comme une enquête où nous allons être amené à traverser des lieux étranges et à être surpris régulièrement. Si je vous dis ça, c’est surtout pour vous parler de l’idée du jeu car en vrai, j’ai déchanté assez vite. Car si le jeu a un côté walking simulator, j’ai surtout vu un jeu qui m’oblige à ne rien faire d’un point A à un point B sauf marcher pour me taper des dialogues insipides et bourrés de faute !
Je ne suis pas parfait sur l’orthographe, la grammaire ou autre mais Nocturnal Visitors est un jeu entièrement en anglais où les fautes sautent au visage. Pire que ça, j’ai régulièrement vu des contresens au niveau des mots utilisés comme le verbe « to cry » (pleurer) qui étaient utiliser pour « crier ». La chanson de Justin Timberlake prend un autre sens d’un coup ! Au début, comme le jeu se veut « utilisant » des failles et des bugs, je me suis dit que c’était fait exprès… Puis, après avoir essuyer trop de larmes de sang, je me suis dit que non.
On se demande si le développeur n’a pas demandé à une IA de traduire automatiquement et qu’il n’avait pas relu. L’autre truc qui me dérange dans Nocturnal Visitors, ce sont les phases de balades où on sent que le jeu est fait sur RPG Maker donc niveau ambiance et tout, c’est moyen. Et j’ai surtout l’impression qu’on me fait payer un jeu fait à partir d’un autre jeu.
Cela explique la tête des décors dignes de RPG Maker sur 3DS et pourquoi la plupart des objets ou PNJ ont des interactions proches du néant. Très vite, on va se dire que le jeu se moque de nous et qu’il ferait bien de reprendre les bases. Et cela inclut celle des cours d’orthographe et de grammaire.