Comme je l’ai dit dans un autre test récent (ici), KEMCO ne fait pas que du RPG en pixel rigolo. Bon… C’est vrai qu’il en fait plein mais il a aussi d’autres cordes à son arc et Raging Loop s’inscrit dans la série visual novel ! Oui, je sais, mon fameux test récent était aussi un visual novel mais comme Karamazov, aucun lien !
Ici, nous sommes un motard giga classe qui débarque sans trop savoir pourquoi dans une montagne mystérieuse. Bon… Au début, ça commence bien, on boit des bières avec une nana cool mais très vite, on sent qu’un mal est là et chaque soir, il y aura une nouvelle victime parmi la douzaine de personnages coincés avec vous. Ce qui m’a plu, outre l’atmosphère du jeu, c’est que Raging Loop est un visual qui nous demande régulièrement notre avis et cela va conditionner les différents embranchements du jeu vous amenant à avancer dans l’intrigue, mourir ou à parvenir à l’une des fins possibles. Mais si vous voulez vraiment réussir, il faudra revenir dans la boucle (la loop) pour faire d’autres essais, d’autres choix.
Un principe qui fonctionne bien et on sent que l’on avance par endroit à tâtons en profitant de notre capacité à revenir dans la boucle. Surtout que certains choix seront possibles que si vous avez déjà vécu certains moments. Un bon moyen de nous garder dans le jeu et un visual qui nous fait participer comme ça, je suis OK à 200%.
Surtout que Raging Loop n’est pas vilain à regarder. Un petit côté « trop découpé et lisse » peut-être mais franchement agréable à jouer avec des moments doublés et des musiques qui nous gardent sur la brèche. Bon… Puisqu’il faut râler, c’est vrai que lorsque l’on a vécu certains passages, se retaper tout un moment, même en rapide, cela peut être lassant. Mais c’est mieux que la tête de bélier qui vous parle en fin de boucle et que vous subirez à chaque fois.
Mais il faut bien trouver à râler n’est-ce pas ? En tout cas, Raging Loop est un visual comme je les aime qui donne envie d’explorer et qui a une ambiance prenante.