Steel Racer est un jeu de course rétro en pixel, qui s’inspire des grands classiques des années 80 et 90. Proposant 50 circuits répartis sur 5 zones distinctes, le joueur peut choisir l’ordre dans lequel il les affronte. Le but est de remporter des courses pour gagner de l’argent, permettant ainsi d’améliorer et de personnaliser sa voiture. Le jeu propose également 3 niveaux de difficulté et des réglages d’aide à la traction pour ajuster le contrôle du véhicule dans les virages, offrant une personnalisation de la difficulté selon nos préférences.
Mon expérience avec Steel Racer m’a rappelé des jeux de course emblématiques comme Top Racer ou Pole Position. Graphiquement, le jeu adopte un style pixel art avec une voiture fixe que l’on déplace de gauche à droite sur une route qui défile. Le concept est simple : accélérateur, frein, nitro, et quelques turbos ainsi que des dollars à attraper sur la piste pour acheter des bonus comme des nitros supplémentaires ou des peintures pour sa voiture.
L’interface du jeu est originale, se présentant sous la forme d’un hub de jeu de plateforme avec des portes pour chaque épreuve. Cela apporte une touche de nouveauté agréable. Cependant, le principal problème de Steel Racer réside dans son manque de dynamisme. Le jeu manque cruellement de rythme, et l’ennui s’installe rapidement. L’intelligence artificielle des adversaires est décevante et les circuits, trop longs et peu stimulants, deviennent rapidement soporifiques. On enchaîne les tours en attendant la fin de la course, sans véritable excitation. C’est dommage.
Le gameplay est simple mais la monotonie s’installe vite. Deux nitros et un turbo sur la piste suffisent souvent pour prendre la tête, après quoi il ne reste qu’à boucler les tours imposés, ce qui peut vite devenir lassant. La répétition de ce schéma sur plusieurs courses manque cruellement de fun et d’imprévu, éléments essentiels pour maintenir l’intérêt du joueur. Oui, le jeu propose 50 circuits répartis en 5 zones différentes, mais en réalité, le changement de décor se limite souvent à une simple variation de couleurs. Cela renforce l’impression de répétitivité et de manque d’originalité des environnements.
La bande sonore, bien qu’adéquate au style graphique rétro, souffre également de répétitivité. Composée principalement de synthé et de musique MIDI, elle peut plaire aux nostalgiques des jeux des années 80, mais devient vite redondante d’une course à l’autre. Un peu plus de variété aurait été bienvenue pour casser cette monotonie sonore.
En conclusion, Steel Racer tente de se positionner comme un hommage aux titres cultes tels que Pole Position ou Top Racer. Malheureusement, sans parvenir à capturer leur magie et leur intérêt ludique, le jeu souffre de son manque de dynamisme et de variété. Sans le charme nostalgique qui accompagne ces classiques, Steel Racer ne parvient pas à recréer la même alchimie, laissant une impression globale de déception. Il n’est pas désagréable à jouer, mais il est surtout vite oubliable dès qu’on a posé le pad.