Test de Still Wakes the Deep – Une journée de boulot pas comme les autres

Still Wakes the Deep est un jeu d’horreur narrative en vue subjective développé par The Chinese Room. Dans ce jeu, vous incarnez un travailleur sur une plateforme pétrolière offshore des années 1970 en mer du Nord, luttant pour survivre face à une tempête violente, un environnement périlleux et une horreur inconnue montée à bord. Avec des lignes de communication coupées et toutes les issues disparues, vous devez utiliser votre intelligence et votre détermination pour échapper à cette catastrophe.

Tu peux me filer du rab, je vais avoir besoin de prendre des forces

Still Wakes the Deep parvient à combiner les éléments du survival horror et du walking simulator de manière efficace. Graphiquement, le jeu est vraiment réussi. Les environnements de la plateforme pétrolière sont rendus avec un réalisme saisissant, donnant une impression immersive de délabrement progressif. Les textures sont soignées et les effets de lumière bien travaillés, ce qui rend l’exploration des différentes salles particulièrement agréable. Mention spéciale pour l’effet de l’eau, qui ajoute une dimension immersive à l’expérience de jeu. Cela aurait dommage de louper cet effet vu qu’on est souvent dans l’eau.

Vive l’apnée

La narration est un autre point fort du jeu. L’histoire est captivante et bien ficelée, incitant le joueur à vouloir découvrir la fin de l’aventure malgré quelques questions laissées en suspens. Le personnage principal devient attachant au fil du jeu, bien que certains personnages secondaires manquent de profondeur. Cela se traduit parfois par des séquences manquant d’émotion, malgré un rythme narratif parfaitement maîtrisé. Certaines scènes sont intenses et émouvantes, mais l’impact est parfois atténué par la présence de personnages un peu random pas assez développés. Mais globalement, j’ai vraiment aimé cette histoire et j’ai trouvé le final très réussi.

Mon salut ?

Le gameplay, bien qu’étant un walking simulator, offre des moments de tension avec des ennemis à éviter ou fuir pour survivre. Les séquences de QTE ajoutent des moments de stresse lors de phase de grimpette un peu tendue. Le jeu intègre également des éléments de parkour léger, avec de nombreuses séquences de plateforme et d’escalade sur la plateforme pétrolière. Cette combinaison de mécanismes de jeu maintient l’intérêt tout au long de l’aventure.

Même pas peur !

D’un point de vue sonore, la bande-son du jeu est remarquable. Les doublages en version originale sont excellents, avec des performances vocales convaincantes. La musique, composée par Jason Graves, est de grande qualité et contribue à l’ambiance oppressante du jeu. Les bruitages sont réalistes et renforcent l’immersion, notamment les sons de l’environnement marin hostile.

Pas très ragoutant

Cependant, un petit bémol concerne les coupures et temps de chargement lors du changement de lieu, souvent masqués par la technique des portes/sas. Une transition plus fluide aurait été appréciable, mais cela n’affecte pas de manière significative l’expérience de jeu.

Une petite astuce en passant : préférez le mode Performance pour avoir un jeu plus fluide tout en étant aussi beau ou presque. Enfin, le jeu est disponible dans le Game Pass, ce qui le rend facilement accessible pour les abonnés. En termes de durée de vie, il faut un peu moins de cinq heures pour terminer l’aventure, ce qui est correct pour un titre de ce genre.

Faut juste se baisser, cela vient bien se passer

Still Wakes the Deep est un excellent titre qui réussit à mêler habilement les concepts du survival horror et du walking simulator. J’ai vraiment passé un bon moment sur ce jeu, notamment grâce à une histoire prenante et une atmosphère immersive. C’est une bonne surprise que je vous conseille d’essayer si vous êtes abonné au Game Pass.