Test de True Colours – A Date With Deception – 50 nuances d’amour ?

True Colours – A Date With Deception est le jeu qui surprend dès le lancement car je vois Eastasiasoft et Ratalaika ! Deux piliers des jeux indé que nous connaissons bien à la rédaction. Ensuite, je vois sur mon bureau, ce petit message de Riggs pour me préparer à ce visual novel : « encore un peu de lecture pour les vacances ». Sauf qu’il parlait de ses vacances car je suis encore au bureau pendant qu’il doit vivre sa meilleure vie à Legoland ou à savourer les cocktails de Gopher sur un bateau ! 

Brianna, ma « collègue » préférée ! 

Bon, dès le lancement du jeu, je vois que certaines images mignonnes semblent tressaillir comme si c’était une défaillance de votre téléviseur. Je ne tente pas de régler l’image et je découvre mon personnage, un rouquin qui va débuter sa journée avec l’accueil de trois nouveaux au bureau. Et oui, mon évasion à moi, c’est de jouer un mec qui va au bureau… Sauf que je n’ai pas Jingoro en survêtement Goldorak ou Théo qui court comme Naruto car son chien lui a piqué sa manette ! Ici, j’ai notamment trois protagonistes à découvrir, un grand beau gosse ténébreux, une belle blonde adorable et un perso non binaire (et qui confirmera cela dans le jeu) un peu réservé ! 

C’était au menu de la cantine ? 

On comprend vite que ce sera notre premier vrai choix à faire car ces trois personnages seront potentiellement notre amour ! Le twist est que notre personnage a des gros problèmes psychologiques. Et ce n’est pas qu’il collectionne les figurines de catcheur comme Shinzay ! Non, notre gars menacera notre BG au couteau, va vouloir ligoter dans une ruelle notre blonde et tentera d’endormir de force notre timide non binaire. Le genre de truc super creepy qui peut finir en mort atroces (ce sont des fins possibles) ou encore avec un procès au cul, un licenciement ou autre (pas possible pour ces fins là). Car si vous ne tuez pas votre prétendant, ce dernier va tenter de vous aider et il sera alors possible d’être en paix ou d’être en paix et en couple (encore des fins possibles). 

Alors ça balance du test?

La violence démontrée est assez crue et je ne sais pas si le message est 100% nickel dans le sens où je ne sais pas si je veux bosser dans le même open space que le gars qui a tenté de me trancher la gorge… En tout cas, pas avant un certain temps… Ou bien, je ne suis pas normal ou bien les autres sont un peu trop innocents ! 

Certes, je suis content de pouvoir réussir à avoir la bonne fin avec mon personnage mais vu que je ne suis un psychopathe, je me serai épargné toutes les emmerdes en ne tentant pas un homicide au premier rendez-vous. 

Des recrues à croquer ! 

Hormis ce « soucis » un peu sur le fond, la forme est plutôt classique pour un visual novel. Des graphismes mignons avec des personnages aux looks et aux visages reconnaissables, des musiques sympas. On a peu de choix mais suffisamment pour le temps d’un run pour ne pas être trop ennuyer. En effet, 45min en prenant son temps pour un run, c’est plutôt honnête sachant qu’avec les fins possibles et les prétendants, on a envie de les découvrir. Et pour les chasseurs de succès, on peut tout faire ou presque en mode rapide en 15-20min ! 

Mais avec True Colours – A Date With Deception, il faudra être conscient du côté perturbant de l’intrigue : violence lors du rendez-vous et réactions face à ces actions qui font que le jeu a un message ambigüe et qui n’est pas pour tout le monde ! 

Ce n’est pas le fait d’être non binaire qui me dérange, c’est ton bonnet en plein été !