Wild Seas est un jeu Afil Games. Je pose ça là et j’enchaîne car après tout, je n’ai pas vu venir ce petit jeu indé. Riggs m’en a dit plus sur le jeu : « ah les croco-crocro, les crocodiles, qui va jouer un tower defense avec des dents par centaines ? ». Je ne sais pas si cela m’aide vraiment mais je comprends mieux pourquoi je me retrouve avec l’adorable croco qui est en couverture vu que les tower defense, en général, c’est moi qui m’y colle. En même temps, c’est normal, si l’attaque gagne des matchs, la défense gagne les championnats !
Me voici donc dans la peau d’un crocodile qui doit préserver son cristal des hordes d’ennemis. Je n’ai pas compris pourquoi mais il faut le faire. Pour défendre mon précieux, j’ai le droit à un temps de préparation pour taper les ressources et les coffres pour avoir de l’argent pour acheter des « tours » que je pose ensuite où je veux. Elles vont m’aider en tirant automatiquement sur les ennemis tandis que je peux aider en tapant certains ennemis de ma massue.
S’il n’y a rien de très novateur dans le principe, je dois dire que Wild Seas est bordélique à souhait. Les graphismes issus d’un jeu Flash sans grandes inspirations n’aident pas à comprendre les ennemis, les différentes tours ou même l’action en général. Pour l’action, notre crocodile mange du dégât comme jamais en cas de baston et les tours semblent si inutile dès le début du jeu qu’on se dit que le jeu ne fait même pas l’effort de nous aider pour les premiers niveaux.
Devant tant d’acharnement, que ce soit visuel ou que ce soit pour la jouabilité, je me dis que Wild Seas ne veut pas vraiment jouer avec nous. Cela tombe bien, il y a de la concurrence dans le domaine pour largement se consoler et ne pas verser de larmes (de crocodile).