The Count Lucanor The Count Lucanor est parti avec plein d'idées et... C'est tout !
Je dis souvent qu’on en apprend tous les jours. Alors que j’allais me mettre à écrire ce test sur The Count Lucanor, j’ai tapé ce nom sur Wikipédia. Je suis tombé sur un recueil de texte espagnol. Ce recueil n’a rien à voir avec le jeu ou alors rapidement car l’histoire concerne un gamin qui s’appelle Hans. Et Hans, il ne vit pas en Espagne. Hans, c’est le gamin sur la pochette. Vous savez, cette image du jeu qui vous vend du rêve. Ici, j’ai été un peu inquiet. Hans ressemble à un vieux personnage de manga des années 70 avec la coupe de cheveux de Heidi.
Je lance donc le jeu et le générique en pixel pique un peu mais ça va encore. Le générique me rappelle le petit lord Fauntleroy, Remi sans Famille et Heidi. Un mélange improbable qui a donné un personnage agaçant : Hans. Il est le gamin le plus pauvre du village, il vit avec sa mère et il a le « seum » car pour ses dix ans, il est trop pauvre pour avoir quoique ce soit. Alors, il décide de quitter la maison sans avoir été un gamin infect avant. Sa mère au lieu de la raisonner, lui file de la thune, un souvenir de famille (une canne) et de la bouffe. Typiquement la réaction que l’on attend si l’on veut que son gosse finisse dans les Anges de la Téléréalité ou Pascal le grand frère. Très vite et sans spoiler, vous allez suivre un Kobold (sorte d’esprit) qui n’inspire pas confiance et qui vous propose au travers de mini énigmes de deviner son nom afin de devenir l’héritier du comte Lucanor. Mais bien sûr ! Je ne suis pas bégueule mais là, je sens qu’on se fout de moi sur toute la ligne.
Je décide d’aller au-delà des apparences de continuer à vous parler du jeu. Si le générique était sympa, le reste fait mal à la tête. Du gros pixel qui tâche. Hans ressemble à un chimpanzé avec une perruque puisqu’il a les bras super grands sur des toutes petites jambes. Il peut faire ses lacets sans se pencher, c’est l’avantage. Par contre, ne demandez pas à Hans d’aller vite. Il se traîne le cul comme rarement dans un jeu. Sachant que dans certains niveaux, il faut s’y reprendre à deux fois pour réussir, le jeu devient vite rageant.
C’est dommage car The Count Lucanor propose un système de choix intéressant qui débouche sur au moins 8 fins différentes. Quelques courageux viendront en aide à cet enfant avide de richesses, les autres passeront leur chemin.
