The Evil Within 2 Après Resident Evil 7 en début d’année, nous finissons avec The Evil Within 2. L’année 2017 sous le signe de l’horreur ?
On peut dire que la boucle est bouclée étant donné que le premier The Evil Within, sorti il y a 3 ans, a été créé par Shinji Mikami, un des papas de Resident Evil. Pour ce nouvel opus, le monsieur a juste laissé son nom dans les crédits en tant que producteur, et mine de rien, bah ce numéro 2 est pour moi bien meilleur que son aîné. J’avais bien aimé le début de The Evil Within, le titre avait une bonne ambiance, quelques bonnes idées, et le monstre qui ressemble à une araignée à la sauce Ring me reste en mémoire. Mais le jeu était trop rigide, comme les bons vieux Resident Evil, et l’ensemble restait redondant à base de couloirs flippants. Que nous propose la suite alors ?
Sébastian Castellanos, le Keanu Reeves de Bethesda, est de retour 3 ans après les faits dans l’asile de Beacon. Sa fille est morte dans l’incendie de sa maison, sa vie est partie en couilles, et son plus fidèle ami est un bon verre de Scotch. Kidman, son ancien partenaire, est de retour (pour lui jouer un mauvais tour ?) et lui demande de se replonger dans le STEM nouvelle version, afin de sauver sa fille qui aurait été capturé pour être le noyau de ce nouveau STEM. Bon bref, c’est un peu WTF, mais à la rigueur, on s’en fout, tant qu’on a les 3 trucs importants dans ce genre de jeu : de l’action, de l’émotion, et DES MONSTRES A DEFOURRAILLER !!!
Techniquement, The Evil Within 2 est une bonne surprise. J’ai d’abord joué sur la Xbox One Fat, puis sur Xbox One X, et dans les deux cas, on voit clairement que le jeu est beaucoup plus beau que son prédécesseur. Sur Xbox X, on a en plus la possibilité de débrider le framerate, du coup, le jeu est plus fluide. Du bon boulot. L’ambiance est vraiment top, avec des environnements bien glauques, où parfois le malaise est vraiment présent. Les séquences d’action et de recherches s’enchainent bien, le plaisir de jeu est clairement là. Le titre est devenu un pseudo jeu en monde ouvert, du coup la progression entre missions principales pour débloquer le scénario et quêtes annexes pour le plaisir (et devenir plus fort) est cohérente. On ne s’ennui pas.
La bande son est réussie, avec des bruitages qui vous feront sursauter, et une musique qui accompagne bien l’action. Les doublages en français sont réussis à mon goût, bref, aucune fausse note. Il vous faudra une bonne douzaine d’heures pour en venir à bout sans chercher à tout finir à 100%. Le gameplay est beaucoup moins rigide qu’avant, Sebastian a réussi à se faire opérer du balai dans le fondement qui le gênait parfois en période de gastro.
The Evil Within 2 est un bon jeu dans son style horreur. Vous prendrez du plaisir à vous balader dans ce cauchemar. Un plaisir coupable. Et puis Sebastian a eu une bonne gueule de héros cool, on a envie de l’aider à sortir de ce merdier !