The Galactic Junkers L’espace fait toujours rêver nos chères petites têtes blondes. Source de mystères, de voyages, d’immensités, de découvertes, de questions... c’est ce parti pris que le studio Evil Twin Artworks nous délivre avec The Galactic Junkers. C'est parti pour le Star Trek
La première chose qui m'est venu à l'esprit en voyant The Galactic Junkers est que le design des personnages fait penser à MySims Agent pour ceux qui ont connu ou à une série sur Gulli nommée Mutant Busters... Je me suis dit que cela va permettre aux petits et grands d'explorer l'espace ensemble !
Vous commencez par créer votre personnage de la tête aux pieds, ainsi que votre acolyte et vous voilà immergé dans votre vaisseau. Il va falloir gérer vos besoins (vie, sommeil, faim) et ceux de votre équipage ainsi que les réparations de votre vaisseau. Une IA vous explique les rudiments du gameplay et vogue la galère.
Saut inter spatial, minage de ressources, quêtes pour divers PNJ... tout y est. L'humour du scenario m'est passé un peu au-dessus de la tête car il ne m'est clairement pas destiné et s’avère beaucoup moins réussi qu’un jeu LEGO par exemple. Vous vous sentirez comme un véritable corsaire de l’espace : accosté d'autres vaisseaux ou même être accosté car vous allez être recherché un peu de la même façon qu’un GTA. Il faudra se battre, récupérer la cargaison des vaisseaux, explorer leurs armoires afin d'obtenir des éléments cosmétiques et rendre votre “pirate en herbe” aussi tendance que s'il avait fait les “Reines du Shopping” avec Cristina Córdula.
Mais il n’y a pas que vous que vous pourrez customiser au travers de votre périple. Grâce au minage de ressources des astéroïdes ou d’éléments collectés, Il y aussi votre vaisseau que vous pourrez rendre plus résistant ou encore invisible. Vous pourrez recruter d'autres membres d'équipage afin de le réparer, d'attribuer à ces membres une tâche précise afin d’avoir des bonus temporaires et ainsi terminer plus facilement la mission en cours. Un véritable Vogue Merry mais dans l’espace
Maintenant, il y a forcément un trou noir. Pendant mon expérience de test, j’ai eu des bugs bloquants (personnage restant coincés entre 2 vaisseaux ou dans un mur et ne pouvant plus rien faire...). De plus, la maniabilité à la manette, n’est pas des plus intuitives, au combo clavier/souris, je pense que le jeu serait 100 fois plus agréable car jongler entre les membres du crew, réparer le vaisseau et assigner des ordres, les déplacements entre les dédales des vaisseaux, la caméra... c'est un peu essayer d’apprécier la musique de Aya Nakamura ou Jul.
Donc, un jeu qui est en soit une bonne idée avec une bonne direction artistique mais la maniabilité pourra empêcher le public visé de vraiment s'épanouir et d'être le parfait mélange entre Thomas Pesquet, Albator et Monkey D. Luffy.