Un conte épique, hâchement bien ?
A peine de retour, je me vois en train de parcourir les mondes les plus variés ! Tenez, là, je vais vous parler d'un ancien mythe Perse, un poème du 12ème siècle : “Khosrow et Shirin". Le nom ne vous dit rien ? Ce n'est pas grave, vous aurez peut-être envie de le lire après y avoir joué !
Tout commence par un grand mythe avec des dieux géants, des bastons sur le monde et sur l'échec d'un envoyé des dieux pour donner la sagesse et le pouvoir à un homme digne. Après, ce début qui met en place le décor, vous découvrez votre personnage et comme vous, il ne sait rien de ce qu'il fait là. Il est amnésique et il va découvrir son histoire et son destin en même temps que vous et avec l'aide d'un étrange oiseau bleu. Non, rien à voir avec l'Oiseau bleu mais ils partagent la même mélancolie. Cela dit, l'histoire est très sympa. On découvre, le passé de notre héros, les enjeux et autres, au fil de l'eau et c'est bien amené. On a envie d'avancer, de découvrir...
De plus, il y a une fonction que j'aime bien : le narrateur omniscient qui narre nos actions, nos découvertes. Est-il comme dans Bastion ? Non, il n'a pas le même humour et le même second degré mais il introduit bien les éléments d'histoires et les nouveautés de gameplay.
De ce côté, nous avons du hack & slash sympathique bien que limité par les actions ou les armes. Cela permet de nous réveiller, cela donne du peps au jeu mais n'espérez pas des attributs à gogo, des arbres de compétences ou autres. The Tale of Bistun a une approche directe.
Visuellement, il est chatoyant. Plein de couleurs avec des jeux de lumières intéressants, il compense le côté "à la serpe" des personnages et complète le côté poétique du jeu. Idem pour la musique qui sait être discrète quand il le faut et intense lors des batailles !
The Tale of Bistun est un petit jeu sympathique. On apprécie y jouer, le découvrir et aller au bout de l'histoire. Une fois le jeu complété, on passera à autre chose mais nous aurons eu une belle histoire et un joli moment.