The Town of Light 2017

58 /100
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The Town of Light

The Town of Light - Un asile, c'est pas marrant

The Town of Light est un titre pas évident tout à tester ou noter. Mais bon, je vais le faire, je peux le faire !

Il faut tout d’abord savoir que j’aime bien les jeux narratifs. J’en ai bouffé pas mal, et c’est un genre que j’apprécie. Le style de jeu que l’on peut faire tranquillement, dans le calme, comme on regarde une série TV ou un film. The Town of Light est typiquement un titre narratif. On suit l’histoire, on peut seulement marcher et parfois attraper un objet et c’est tout. Il ne faut pas s’attendre à avoir des frissons, ce n’est pas un jeu d’horreur dans ce sens là. Par contre, The Town of Light va vous raconter et montrer quelques horreurs. Les asiles psychiatrique dans les années 30 ce n’était pas la joie.

Une poupée, un classique

Nous sommes en Italie, en Toscane, dans l’asile psychiatrique de Volterra. Nous sommes dans la peau de Renée et nous suivons l’histoire d’une jeune fille de 16 ans qui a été interné dans cet asile pour des problèmes psychologiques. Cette histoire est basée sur des faits réels. L’asile en question est d’ailleurs un vrai asile qui a réellement existé. Pour le coup, l’immersion est totale. On se ballade donc dans les restes de cet asile, et les flashbacks nous rappelleront les faits.

L'ambiance est là

The Town of Light est un titre très lent, même trop lent. On peut juste marcher, et chercher des réponses sur le passé, cet asile et les souffrances infligées aux patients. J’ai mis du temps à être emporté par l’histoire, la faute à ce rythme vraiment très mou du genou. Mais plus les évènements se dévoilent, plus la violence du propos sort du silence, entre les viols, la violence et les lobotomies, on finit par être happé par la narration du titre. D’ailleurs, en parlant de narration, il est bon de savoir que différentes fins sont possibles. En effet, il y a des chapitres alternatives en fonction de certains choix que l’on peut faire lorsque le personnage se parle à elle-même. Cela peut donner envie de rejouer au titre mais il faudra accepter de remarcher lentement dans les environnements qui nous sont proposés.

The Ascenseur

Techniquement parlant, The Town of Light est dans la moyenne. Mis à part des textures qui popent un peu sur le tard, le reste tient la route, ce n’est pas très joli, mais il y a du travail sur la lumière cela compense quelques faiblesses. Les cinématiques sont faites sous forme de dessins, un bon point pour l’immersion je trouve. Sur le plan sonore, le travail est bien fait avec une musique discrète mais des bruitages très réussis.

Oh bah mon vélo

The Town of Light est un jeu qui a failli avoir une note inférieure à la moyenne car le rythme hyper lent a failli me tuer. Mais la qualité de la narration étant crescendo et le final très émouvant, je ne peux que souligner que ce titre mérite d’être jouer pour qu’on mette au clair les pratiques des asiles à l’époque. Un beau titre qui aurait mérité une meilleure forme, car le fond est là.

The Town of Light - Note XboxOrNot

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The Town of Light