Titanium Hound 2023

48 /100
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Titanium Hound

Titanium Hound - Titani cata titani cata ohé ohé !

Quand le Cyberpunk indé rencontre la maniabilité douteuse et la frustration.

Développé par le petit studio de Red Spot Sylphina, Titanium Hound nous plonge dans un univers Cyberpunk pur jus. Un conglomérat d’entreprises ayant la mainmise sur la distribution d'énergie due à l’exploitation des microbes. Bien sûr comme tout bon univers Cyberpunk qui se respecte : criminalité, décadence, manipulation de la population et des sphères dirigeantes sont de mises. 

La ville mais sans Philippe

Notre héroïne se voit donc doter du Titanium Hound, un mecha permettant de faire régner l’ordre et la sécurité. Doté de graphismes en pixel art 2D respectable, il y a tout de même une ombre au tableau dès le lancement du jeu car l’œuvre n’est pas traduit en français. C'est uniquement disponible en anglais. Ce qui est fort dommageable sur un jeu à l’ambiance Cyberpunk qui met en exergue tout le coté complotiste, grandes entreprises, machinations, société à 2 vitesses... 

La femme et le Korganor enfin... la machine

Ce n'est pas grave car comme le jeu est un action plateformer, cela ne nuit guère au gameplay mais à l'ambiance générale. Les premières minutes sur le jeu m'ont fait penser à un autre titre, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre : Cybernator (ou  Assault Suits Valken en VO) sur Super Nintendo mais en moins réussi. 

Très Blade Runner

Le principe du jeu est de jongler constamment entre votre pistolet et votre bouclier/dash. Chacun disposant d’une jauge qui suivant la technique des “vases communiquant” se vident et se remplissent. Donc à trop utiliser votre bouclier, vous vous retrouvez à poil, sans bastos devant le premier ennemi venu. Original certes, mais énormément frustrant face aux boss qui sont pénibles et assez retors. 

Non ce n'est pas Aliens

Evidemment vous gagnerez ça et là diverses customisations pour votre mecha qui vous permettront d'arpenter les niveaux plus sereinement. Au gré des niveaux, vous serez amené à résoudre quelques énigmes, rien de bien insurmontables. Souvent, il suffit de regarder attentivement les lieux environnants pour comprendre ce que les développeurs attendent de nous. 

Pouet Pouet, il a dit Camion

Maintenant que nous avons dressé le portrait en demi-teinte du jeu, finissons-en et achevons la bête ! Le jeu dispose d’un gros problème de maniabilité. Les passages de plateformes sont un enfer car malgré le ressenti pataud de notre robot, il a une inertie dans les sauts et un syndrome de glissement qui engendre une frustration quasi permanente. Sans oublier des moments où notre robot ne répond pas et où on est obligé de rappuyer sur le bouton pour que cela soit pris en compte. Par exemple, lors d’un passage par une porte : vous avez continué à appuyer sur le stick mais une fois qu'on a passé la porte votre héroïne se fige et il faut alors réorienter le stick vers la droite pour que le personnage bouge à nouveau. Non, non, non comme dirait Camélia Jordana, j'ai passé l'âge de ces conneries. 

Une des "énigmes" du jeu : on regarde l'écran du décors

Il y a un bon univers, de bonnes idées de game design mais ils ont oublié l'essentiel : la maniabilité et l'accessibilité via la traduction. Ce qui engendre une grosse frustration et un sentiment de jeu pas fini alors qu’il est disponible depuis plus d’un an sur Steam. Un jeu qui aurait pu être plein de promesses et qui va vite sombrer dans les abysses des différents stores.

Même l'héroïne est désappointée par la maniabilité

Titanium Hound - Note XboxOrNot

48 /100
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  • Univers
  • Bande Son très Blade Runner
  • Le coté Cybernator

  • L'absence de traduction
  • La maniabilité et la perte d’input
  • Les boss qui sont longs et chiants
  • Notre barême en détail

Titanium Hound