Toy Soldiers : War Chest Les G.I.Joe peuvent-ils battre les ours en peluche ? Les Assassins triompheront-ils du Kaiser ? On peut répondre à ça dans cet épisode qui ne manque pas de panache. Mais surtout ! On peut jouer avec MUSCLOR !
Toy Soldiers est l’un des rares titres de tower defense où j’arrive à rigoler véritablement. Certes, je ne suis pas toujours le meilleur tacticien sur ce type de jeu mais je m’amuse et c’est bien une qualité importante dans un titre. J’avais laissé la série sur l’excellent « cold war » où je gueulais « c’était pas ma guerre » avec mon héros et où je chantais Top Gun avec mes avions de chasse. Riggs m’a donc confié les clés de ce nouvel épisode qui débarque sur One. Intitulé War Chest, ça promet d’être le foutoir !
En effet, à l’instar d’un Toy Story, les différents types de jouets vont se livrer une guerre sans merci pour le contrôle des coffres à jouets. Ainsi, si nous avons des troupes bien connues, de nouvelles armées débarquent et si cela ne change pas forcément le corps du jeu, cela offre de belles batailles. Pour entrer dans le détail, nous retrouvons le fameux Kaiser qui permet de se replonger dans l’univers Toy Soldiers avec des unités bien connues et une mise en bouche bien sympathique. Pour les nouveaux, nous avons les trois armées supplémentaires de bases et quatre armées via DLC que je vais vous détailler.
Tout d’abord, nous avons Phantom et ses armées du futur. Belle et décidée, elle offre un visuel plaisant d’armée futuriste. Starbright joue dans la catégorie fantaisie avec ses ours en peluche, ses licornes qui tirent des lasers et ses petites fées. Fun et bien n’importe quoi, ses armées sont bien rigolotes. Pour les fans de jeu de rôle médiévaux, les armées de Dark Side vont répondre présente et offrir un monde médiéval qui contrastera avec les soldats habituels de la série.
Pour les DLC, qui sont disponibles dans une version « ultime » du jeu, nous sommes gâtés. Ubisoft oblige, Ezio Auditore et ses assassins débarquent. Léonard De Vinci a bien aidé notre assassin charismatique pour qu’il puisse tenir tête aux autres armées. Plus classiques, Duke et le Cobra Commander exportent leur conflit de G.I.Joe dans l’univers de Toy Soldiers. Leurs armées font honneur à leur série et ils s’inscrivent naturellement dans le jeu. J’ai gardé mon chouchou pour la fin : Musclor et son armée d’Eternia vient se battre à coups d’épée, de lasers et autres atouts. Je chantais le générique lorsque je pilonnais les ennemis avec mes tourelles. Certes, il est dommage que les héros de ces DLC ne soient pas customisables mais leurs armées valent le coup.
Pour le reste du jeu, c’est du Toy Soldiers. On doit résister aux vagues ennemis en postant des tourelles que l’on peut upgrader. Le système d’upgrade a changé mais il ne perturbera pas les anciens de la série. Visuellement, c’est coloré et plaisant. Il est toujours possible d’avoir mieux mais dans l’ensemble, c’est pas mal. Techniquement, les temps de chargement sont plus embêtants. Ils sont bien souvent longs y compris dans les menus.
Toy Soldiers War Chest est malgré tout un jeu qui fait son office. On rigole, on choisit ses armées et on se défoule aux commandes de ses tourelles ou de ses héros. Le mode coop est un plus qui va permettre de libérer une grande quantité d’action et de fun. Certes, ce n’est pas parfait mais si le fun est là comme on dit…