Et si vous étiez Dieu ? Que feriez-vous ? Et comment combattriez vous le mal ?
Voilà un pitch comme je les aime : "Carnage sanglant au nom du bien !". Bon, c'est tout ce que j'ai à raconter sur ce jeu sauf qu'il s'agit d'un jeu Ratalaika. Je vais pouvoir augmenter mon nombre de G ? Sûrement ! Mais est-ce que ce jeu touche le point G ?
De ma compréhension du pitch : vous êtes Dieu, tranquillou en train de regarder les news de la Terre sur votre divine télé avec votre petit chat blanc. Soudain, vous voyez la Terre ravagée par des démons et une corruption prendre possession des petits animaux mignons. Ni une, ni deux, vous débarquez pour nettoyer tout ça à coup de boules de feu !
C'est tout ce que vous aurez niveau scénario et le reste est un carnage non stop ! A vous le shooter non stop avec explosion de sang et autre. Les démons ? On les explose ! Les animaux corrompus ? On les explose et ça les libère ! On bute absolument tout. Dès lors, quand on joue à UltraGoodness 2, on pose son cerveau sur le côté et on se défoule. Les mecs qui ont créé ça ont dû vivre confiné dans un studio exigüe et ont eu besoin d'exprimer leur rage !
Le gameplay est donc celui d'un shooter avec les sticks et votre pote le petit chat blanc vient vous aider à tirer et il est porteur de puissantes améliorations. Donc même le mignon chaton est énervé !
Du coup, UltraGoodness 2 est juste un gros défouloir. Les niveaux sont des arènes remplies de trucs à exploser et puis voilà. On a bien quelques variations de tirs mais cela change si peu de chose. Idem pour votre attaque Armageddon qui frappe n'importe comment l'écran 9 fois sur 10. C'est tellement non stop que c'est comme John Wick 3, c'est trop ! On n'a jamais vraiment le temps de souffler et finalement ce rythme effréné en devient soporifique. Comme une routine de carnage.
Cela dit, un petit niveau un soir où l'on veut extérioriser sa colère, ce n'est pas mal. Mais à consommer avec modération.