Le soleil, c'était bien, mais ça s'était avant...
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses." Bon, il fallait que je la place pour le test de Underland. Dans ce titre, nous sommes dans un futur pas très joyeux. Les astronautes partis à la recherche d'une nouvelle planète habitable viennent de rentrer de leur mission ratée. Cependant, la surface de la Terre n'est plus habitable et ils découvrent que la population restante vit désormais sous terre. Le chemin supposé y est enterré et la seule alternative est de creuser et creuser dans la ville souterraine. Un avenir radieux...
Bien entendu, ce scénario est un prétexte pour justifier des mécaniques de gameplay. On est dans un puzzle game en 2D, avec des graphismes très simplistes d'ailleurs. L'intérêt du titre est ailleurs. Il va falloir descendre toujours plus bas, creuser toujours plus profond, mais tout ne sera pas aisé. Bien entendu, des pièges seront là, et la mort ne sera jamais bien loin. Le jeu se déroule comme tout bon puzzle game à la sauce plateforme : un niveau à la fois, il faut réussir à atteindre l'objectif, c'est à dire l'ascenseur de sortie pour descendre un cran plus bas.
Au début c'est simple, il suffit d'avancer et de rejoindre l'ascenseur. Il faudra parfois sauter des précipices, puis ensuite il faudra utiliser des machines qui vont creuser dans la roche. Et puis ensuite, il y aura de l'acide qui faudra évacuer pour pouvoir passer sans encombre. Il faudra utiliser l'environnement et les éléments qu'on aura à disposition : pompes, tuyaux, drones, plateformes dynamiques, etc. Certains niveaux demanderont pas mal de réflexion pour découvrir quel chemin créer pour sortir de là.
Techniquement, je l'ai déjà dit, c'est très light. Un titre qui tournerait sans mal sur consoles 8 bits avec très peu de couleurs. La direction artistique est assez sommaire : on est sous terre, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Les animations n'ont rien d'exceptionnelles non plus, ça va dans le package des sprites dessinés sommairement. Il faut tout de même noter que la physique des éléments tient la route : faire couler des fluides par exemple rend plutôt bien. La bande son est assez anecdotique. Niveau durée de vie, cela dépendra comme souvent de votre patience et de votre niveau de jugeotte si je peux me permettre. Les 30 niveaux proposés dans Underland sont parfois assez cotons ! A noter que la gestion des collisions est parfois bancale. Je me suis souvent retrouvé bloqué par un pixel de roche invisible.
Underland est un petit jeu parmi tant d'autres sur le store Xbox. Mais il propose un certain challenge, et même si il ne propose rien d'exceptionnel, on a tout de même envie de faire un petit niveau de plus. Mais de là à dire que c'est un jeu à conseiller à tout prix...