Vampire Survivors , c’est genre la hype de fou alors qu’à la rédaction, on ne se battait pas pour faire le test. Les premiers visuels faisaient un peu peur et on aurait dit un jeu mobile mal dégrossi. Comme ça parle de vampires et qu’il est de notoriété publique que je kiffe ça entre Vampire The Masquerade, Castlevania et le récent Evil West… Bref, je me lance dans Vampire Survivors.
Et là, c’est la claque ! Nan, mais pas genre la claque visuelle ou genre le jeu est beau de ouf ! Vampire Survivors reste un jeu en pixel (et pas du pixels léchés) mais c’est comme goûter à une drogue, c’est comme pêcher dans Fortnite ! On ne veut pas arrêter de jouer à Vampire Survivors quand on commence une partie.
Le principe est giga con : on choisit un héros pour commencer (plus de quarante sont disponibles au final), puis l’un des stages (5 de bases plus les variantes et les bonus). Chaque personnage à une arme de départ et un petit bonus. Le premier personnage est un « Simon Belmont » du cru avec son fouet mais on a des mages, des lanceurs de couteaux… Puis, on débarque sur la map dans une sorte de vue du dessus et on doit survivre aux vagues de monstres le plus longtemps possible. Plus le temps passe, plus les créatures sont nombreuses et énervées. Mais, plus vous butez de monstres, plus vous pouvez avoir de l’XP pour choper une arme ou un bonus à choisir parmi 3 aléatoires. Idem pour les coffres qui donnent de la thune et des capacités aléatoires. La thune permettra de booster ses stats ou de se payer un personnage en fin de partie car Vampire Survivors est bien un roguelite.
Mais un roguelite qui me fait reprendre une phrase d’un test de Riggs : « Les ingénieurs ont développé une manette avec des boutons, des gâchettes, des retours haptiques etc. » Et moi, je joue… qu’avec le stick gauche (ou la croix directionnelle). En effet, sauf pour valider une option ou un menu, je ne fais que me déplacer car comme dans certains shoot’em up, notre personnage balance la sauce tout seul. Pour certaines armes, il faut regarder dans la bonne direction pour « viser » mais pour le reste, ça envoie partout. Car Vampire Survivors est un bullet hell roguelite qui ne fait pas dans la dentelle. On essaie de survivre et de zigzaguer entre les hordes de monstres tout en les dégommant. Les conditions s’enchaînent, les monstres aussi et chaque partie, on se dit que l’on va réussir à survivre une minute de plus !
Le pire, c’est que ça marche. Difficile d’expliquer le pourquoi du comment mais on devient accrocs au jeu. Dans un autre genre, ça me rappelle quand je jouais à Gauntlet sur NES, je jouais, je faisais nawak mais j’étais scotché. Ici, c’est pareil, quand j’ai lancé le jeu, je me suis dit : « c’est bon, j’ai compris le principe, 5 minutes de jeu me suffiront ». Bah… Peut-être que 5 minutes suffiront mais 50 minutes plus tard, j’avais toujours le pad en main. Et là, quand je vous écris, j’ai envie de le relancer immédiatement après avoir fait mon article.
Le pire, c’est que Vampire Survivors est dans le Game Pass, c’est comme si on proposait de la drogue gratuite à la sortie du métro ! De la drogue même pour les accrocs au succès car ils y en a une palanquée qui ne demande qu’à être débloqué ! Comme quoi, un jeu peut ne pas être beau, il peut avoir un gameplay hyper basique mais être super prenant ! Bon… Maintenant que c’est fait, je vais juste reprendre ma dose, pas beaucoup, juste, 5 minutes… Mais avant cela, il faudra noter le jeu et c’est le plus dur car de base, on se dit, que ce n’est pas beau et que le gameplay est limité mais il est efficace avec une durée de vie et un fun si prenant que pour reprendre une phrase que l’on dit pour certains jeux : « on n’en rêvera pas la nuit hein ! (Enfin quoique) » .