Velocity G Velocity G veut nous titiller le point G, mais il a été un peu vite en besogne.
Pour faire simple, Velocity G est une sorte de F-Zero. Cela se ressent dans le design des vaisseaux, l’univers coloré, etc. Mais ce n’est pas juste en pompant un bon concept des années 90 qu’on fait un bon jeu. Velocity, nous transporte en 2086 pour participer un championnat de course anti-gravité. Un scénario qui déchire. En gros, on enchaîne des courses avec des bolides qui plane au-dessus de la route. Comme F-Zero n’était pas assez pour donner envie, Velocity G pompe aussi du côté de Wipeout pour le côté « je fous des bonus sur la route » pour détruire les adversaires ou chopper du boost. Sur le cahier des charges cela donne envie.
Le soucis c’est que le jeu ne nous transporte pas bien loin. L’univers coloré en cel shading est une bonne idée pour un titre à petit budget, je le conçois, et cela ne me choque pas personnellement. Le problème, c’est le reste. Le tracé des courses est soporifique et/ou bordélique. L’IA est aberrante. Le gameplay moyennasse et la bande son horrible : les bruitages sont débiles et la musique tourne en boucle non-stop avec un titre. Vous l’aurez compris, cela ne donne pas envie de s’investir.
Velocity G aurait pu être sympa si le fun avait pris le dessus sur le reste, mais ce n’est pas du tout le cas. Il y a beaucoup d’autres jeux du genre mieux fait, plus beau, plus complet et plus marrant à jouer. Cela n’est pas bien difficile me direz-vous. Il lui reste cela dit le multi jouable en local avec écran splitté, et un petit prix. C’est toujours ça de pris.
Velocity G est un petit jeu sans prétention, vite joué, vite oublié. Son petit budget plombe ses bonnes idées (du moins ses bonnes idées de copier-coller). Mais je ne peux vous conseiller de vous jeter dessus pour autant. Dommage.