Waking Un jeu sur le coma sans comater ?
Bon, l'intro ne va pas être ma meilleure réussite sur ce jeu. Mais est-ce vraiment de ma faute ? Bon, un peu comme toujours mais rien de spécial à raconter sur ce jeu car c'est encore un de ces jeux que Riggs sort de son chapeau. Donc attaquons le vif du sujet.
Vous êtes un héros dans le coma et le jeu se veut une aventure personnelle donc vous allez devoir ouvrir grand votre cœur pour décider de certaines choses importantes comme vos rêves, vos douleurs, etc. Ces choix auront un impact sur votre héros et sur ses compétences car le jeu se transforme petit à petit. Au début, c'est de la balade narrative puis l'esprit "soul like" va venir s'immiscer avec des combats, des boss, et d'autres trucs.
Personnellement, ça m'a rappelé un comics de Batman où le héros était dans le coma et qu'il devait se frayer un passage dans un monde chelou et hostile. C'est une aventure qui m'avait marqué et Waking propose ce genre de voyage avec ses personnages étrange digne d'un Guillermo Del Toro et son jeu de lumière jouant autant sur l'espoir que sur l'oppression.
Cependant, Waking n'arrive pas au bout de ses excellentes idées. Visuellement déjà, le jeu clignote, se tord, se perd dans un flou pas toujours artistique qui vient affaiblir la puissance de l'idée initiale. Sur la jouabilité, c'est le même constat avec une imprécision générale et une caméra qui est souvent à la rue. Si vous ajoutez à cela quelques bugs qui peuvent gêner la progression, vous comprendrez le caractère frustrant de Waking.
Waking est un donc un jeu avec de super idées et une mise en scène intéressante mais qui est malheureusement plombée par la technique. Graphismes et gameplay viennent s'acharner sur nous et font de Waking un bon jeu sur le papier mais pas lorsque nous avons la manette entre nos paumes.
