Warface : Breakout On va parler de Warface: Breakout un titre très original : un FPS multi-joueurs en équipe.
Ceci est une révolution. On prend une petite map, on met deux équipes de 5 joueurs, une vue FPS et un objectif pour chaque équipe : la première doit poser une bombe, la seconde doit les empêcher de le faire. Mazette, pour le coup, Warface: Breakout apporte une bouffée d’air frais dans l’industrie. Vous l’aurez compris, je trolle mais bon, il faut avouer que cela fait des années et des années, depuis Counter Strike quoi, qu’on nous met dans la peau de « Terroristes et Contre-Terroristes » dans des petites maps fermées.
Ce qui est marrant c’est que Warface: Breakout débarque à contre-courant car la mode maintenant, c’est le Battle Royale avec la centaine de joueurs qui se fout sur la tronche pour être le dernier en vie sur une map immense. Du coup, la logique de Warface: Breakout est sans doute là : les anciens, les vieux croûtons, ils en ont peut être rien à foutre de cette mode, et ils ont envie d’un nouveau titre dans la veine de Counter Strike ou du plus récent Rainbow 6 Siège. Et du coup, Warface: Breakout peut être intéressant.
Je l’ai déjà expliqué, le concept du jeu est très simple. Les Gardiens protègent une zone, et les Faucheurs feront tout pour faire une péter une bombe à un des deux points clefs de la map. L’avantage du titre c’est que les cartes sont plutôt petites et dynamiques. Et comme c’est du 5vs5 on peut vraiment jouer en équipe. Ce n’est pas bourrin comme certaines parties multi-joueurs de Call of Duty. A chaque début de manche, on peut utiliser l’argent gagné pour acheter des armes ou grenades. Et puis c’est parti pour une session qui se déroulent assez vite. Pas de temps mort, et heureusement, car il n’y a pas de résurrection. On ne peut pas relever un homme à terre, on ne peut pas respawn. C’est « tactique ».
Techniquement, le titre est propre mais n’a rien de transcendant. Cela ressemble plutôt à un jeu Xbox 360 en version « plus nette » avec des textures et des modélisations vieillottes. Le gameplay est efficace, la bande son simpliste mais dans le ton : bruitages réalistes, spatialisation réussie quand on joue au casque pour savoir où est l’ennemi et musiques dynamiques. Le problème de Warface: Breakout est plutôt son contenu : 5 maps c’est peu, trop peu. On fait très vite le tour. Et si on prend plaisir à vouloir monter de niveau, cela n’apporte pas grand-chose à part la possibilité de débloquer des skins en ouvrant des caisses de loot.
Warface: Breakout est un petit FPS multi-joueurs (et seulement multi-joueurs d’ailleurs, il n’y a rien de jouable en solo) qui tient la route mais qui est trop limité pour tenir le joueur en haleine. Un Rainbow 6 Siege est bien plus complet et travaillé en comparaison. Mais il offre une alternative tout de même, et permet aux nouveaux joueurs de pouvoir débarquer sans avoir des années de « skills » de retard. Par contre, il est tout de même étonnant que ce jeu, qui pourrait être un mode inclus dans le free-to-play Warface soit vendu à part pour 20 euros. Enfin « étonnant » pas vraiment, car c’est surtout pour attirer des joueurs en manque de jeux du genre. Pas cons les mecs ! Mais cela reste cher par rapport au contenu et à la réalisation globale du titre.