Un nouveau jeu estampillé Warhammer 40,000 débarque sur les consoles Xbox. La saga de Games Workshop aura su traverser les époques et les genres de jeux. Après les Vermintide mais avant Space Marine II, ce Warhammer au nom à rallonge (nous l'appellerons Warharmmer 40k SBT) s'attelle à un nouveau genre : le run & gun avec un soupçon de twin-stick shooter. Yeah Baby !
Votre humble serviteur, je dois bien le reconnaitre, est assez inculte dans l'univers de Warhammer. La licence de Games Workshop, datant pourtant de 1987 : j'étais plus occupé à bouger mon postérieur sur La Bamba, Joe le Crazy Taxi ou le 405ème tubes de Madonna qui avait à l'époque 123 ans avant la naissance de Michel Drucker. Pour les incultes comme moi, Warhammer 40k est un monde dystopique où se mêle les Orcs, L'Imperium symbolisé par les Space Marines qui feraient passer Marcus Phénix pour Barbie, les Eldars qui feraient passer Rocco Siffredi... (non rien à voir), et les démons du Chaos symbolisés par Korganor et ses nombreux tests de Visual Novel....Je digresse une fois de plus !
Ce Warhammer 40k SBT, nous place dans la peau d'un orc qui a été trahi par son haut commandement et se voit contraint d'arpenter des territoires hostiles accompagnés de multiples “pétoires”.
Les graphismes ont un style cartoonesque pour adultes qui sont agréables. Une bande sonore qui fait plaisir au rockeur que je suis. Teinté de guitares et de mélopée qui sentent bon la 1664 et le perfecto. Le gameplay basique est efficace : tir, saut, changement d'armes et le deuxième stick afin d’orienter la visée. Un Metal Slug avec une dose de twin-stick shooter. Pour son personnage, on peut choisir différentes races d’orcs chacune avec leurs aptitudes. Les armes s’achètent aux checkpoint des niveaux avec de la “monnaie” que vous trouverez çà et là dans les niveaux.
Bref, de quoi customiser comme il se doit votre orc de barbarie afin qu'il corresponde aux ennemis présents et à votre façon de jouer. Vous pourrez même si le cœur vous en dit, lui acheter des petits chapeaux et autres postiches pour que vous vous exclamiez : “Orc, qu’il est beau !”
Les ennemis sont variés, les boss bien présents. Un jeu qui n'a pas à rougir face au maitre étalon de la discipline, j'ai nommé Metal Slug, qui malgré tous les louanges que je fais à ce jeu, demeurera intouchable quant à la qualité de son gameplay, de ses animations, de la variété de ces décors...
Il y a la présence de coop locale de 2 à 4 joueurs et la présence aussi de mode en ligne qui j'avoue, au moment où j'écris ces lignes, est désertique... Je n'ai donc pas pu essayer de mes petits doigts boudinés. Un jeu qui, s'il était intégré au Game Pass gagnerait en notoriété et en présence sur le mode online.