Warhammer: Chaosbane 2019

68 /100
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Warhammer: Chaosbane

Warhammer: Chaosbane - A vous rendre marteau ?

Besoin de défouloir ? Venez, Warhammer a quelque chose pour vous !

Bon, voilà le genre de jeu où je peux faire une intro supra longue en racontant la vie de la franchise, des développeurs, etc. Mais un énième discours sur Warhammer et Bigben Interactive, ce serait un peu chiant à entendre à nouveau. Donc pour la faire simple, après un hack & slash dans l’univers 40K, nous voici avec ce type de jeu dans l’univers Warhammer de base. L’univers s’y prête à merveille, il y a largement de quoi s’occuper une vie entière dans ce monde et depuis que j’ai écumé Diablo 3 en long en large et en travers, je recherche des créatures à occire avec mon épée le sourire aux lèvres. Car depuis que je joue avec le roi, les autres jeux ne sont pas aussi bandants jusque là : Titan Quest était vieux et lent, Inquisitor était un peu rugueux sur ses déplacements automatiques. Bref, je me lance !

Venir avec une épée dans un duel de flingue !

Le pitch doit être simple et efficace dans ce genre de jeu. Ici, vous êtes l’un des 4 super guerriers qui a participé à la bataille finale contre un puissant seigneur du mal. Grâce à vos exploits, votre boss a vaincu le mal et vous pouvez fêter ça dans votre forteresse ! Chouette, fin de l’histoire ? Non, car une puissante mage vient mettre votre boss en coma forcé et vous voilà contraint d’aller démêler tout ça car il semble bien que les forces du mal en ont encore sous le coude. Voilà, c’est parfait, quelques voix, des beaux dessins en intro et en fin de jeu, et le tour est joué. C’est efficace. Chacun des 4 héros aura également sa propre vidéo d’intro donc ça fait plaisir. Le jeu ne tortille pas : il vous envoie d’un point A à la un point B au cours de 4 actes rempli en ennemi. Rien de fou dans les quêtes puisque vous arpentez un lieu différent à chaque acte jusqu’à saturation.

La pose naturelle !

En effet, la technique du jeu ne permet pas le génération aléatoire dont Diablo 3 ou d’autres peuvent nous gâter. Par exemple, dans le premier acte, vous avez au moins 10 quêtes dans les mêmes putain d’égouts. De même, si le jeu est globalement lisible et fidèle à la franchise Warhammer, il faut reconnaître que nous n’avons pas le sens du détail et la finesse de certaines productions. Cependant, les musiques et les voix sont de la partie et ça fait plaisir d’entendre l’accent gutturale du nain.

Pratique pour les soirées !

En parlant du nain, le gameplay est bien un aspect primordiale dans un hack & slash. Ici, bonne nouvelle, vous allez pouvoir trancher comme des fous. Les ennemis viennent par paquet de 50 et le jeu ne ralenti jamais la cadence. Bonne nouvelle pour les amateurs de défouloir. Comme je l’ai mentionné, il y a 4 personnages. C’est la base dans un jeu de ce type puisque l’excellentissime Torchlight avait 3 personnages et le roi Diablo 3 en avait 5 dans sa version de base (+2 avec les DLC). Ici, nous retrouvons quelques classiques du genre comme le nain massacreur qui fera office de barbare avec ses haches, sa toupie et sa barbe. C’est mon personnage de base car lancer de hache + barbe, c’est mon truc ! Ensuite, nous avons l’archer du groupe avec la gracile scout elfe. Un personnage que j’adore également avec sa pluie de flèches et sa dryade à invoquer. Il faut bien entendu un mage dans le groupe et ici, c’est un mage elfe. Pas aussi mobile que les deux autres, il compense par le fait de pouvoir diriger certains de ses sorts. Une capacité rigolote qui demande un placement hors pair. Au vu de la foule d’ennemi, c’est le personnage le plus dur à jouer (selon moi) au début du jeu mais qui sort son épingle du jeu après quelques niveaux. Le dernier est un soldat impérial (celui de Warhammer, pas de Star Wars). Bouclier, épée sont sa came de base et c’est le personnage un peu champion/croisé du jeu grâce à sa bannière. Le truc que j’aime avec lui (outre sa moustache), c’est sa capacité à utiliser un fusil pour l’une de ses capacités. Si je devais pinailler, je dirais qu’il manque le witch hunter, mon chouchou de toujours dans Warhammer.

Vous avez 1min pour trouver l'archer sur cette image !

Cela dit avec ses points de compétences et son arbre de ferveur, ce jeu offre des choix intéressants en matière de "build" de personnage. Ainsi, chaque compétence (ou presque) coûte un certain nombre de point et le niveau de votre personnage dicte le nombre de point que vous avez. A vous de voir si vous préférez peu de compétences mais puissantes ou bien avoir un panel de sorts plus faibles. De même, selon votre style, vous investirez vos points de ferveur (récupérables en "gemmes" lors des combats) pour renforcer tel ou tel aspect de votre héros.

Soirée arrosée ?

Avec ses quatre actes, Warhammer Chaosbane est plutôt solide surtout que l’on peut revenir pour chasser le « loot » cher à ce genre de jeu. Cependant, les niveaux ne sont pas hyper inspirés et variés dans leur design. Cela tue un peu le groove du jeu même si les fans iront tâter chaque classe un minimum. Ainsi Warhammer Chaosbane est plaisant malgré certaines limites. Vous voulez du hack & slash, vous en aurez. Comme quoi, l’univers Warhammer charme toujours.  

Un petit "coup de foudre" ?

Warhammer: Chaosbane - Note XboxOrNot

68 /100
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  • ❤️ Coup de coeur !

  • Gameplay
  • Compétences
  • Warhammer

  • Il est où mon Witch Hunter ?
  • Graphismes passables
  • Niveaux peu inspirés
  • Notre barême en détail

Warhammer: Chaosbane