YesterMorrow YesterMorrow va vous faire voyager dans le temps !
Le titre du jeu est YesterMorrow et vous aurez compris le petit jeu de mots sympa entre "yesterday" et "tomorrow". Mais pourquoi ce nom ? Tout simplement car on va voyager à travers le temps. Et pas dans les couloirs du temps de Jacquouille la Fripouille, fort heureusement.
Le jeu nout met dans la peau de Yui, qui comme d'habitude j'ai envie de dire dans les jeux vidéo, va devoir sauver le monde, sa famille et puis tout ce qu'elle peut au passage. En effet, le monde est plongé dans une nuit infinie, et sa famille est piégée par les ombres. Du coup, elle va devoir maitriser des capacités spéciales, réussir des puzzles, et traverser quatre îles. Du taf !
En gros, YesterMorrow est un jeu de plateformes en 2D qui flirte entre le jeu de réflexion et le metroidvania. Il y a donc de l'action, de la plateforme et quelques énigmes. Il faudra jongler entre le passé, avant l'arrivée des ombres, et le futur qui est infesté par ces ombres. Les capacités à débloquer nous permettent d'avancer, comme le dash (un grand classique) ou poser des bombes. Une progression à la sauce metroidvania qui ne va pas perturber les habitués du genre.
Techniquement, c'est également du classique : de la 2D, du pixel, des couleurs, bref, c'est simple et efficace. Ce n'est pas le plus beau jeu du genre, mais il n'est pas désagréable à l'œil. L'intérêt est la gestion des deux mondes "passé" et "futur" et leurs différences. Le gameplay est accessible et efficace. La bande son est moyenne, je n'ai pas retenu la musique et les bruitages sont simplistes. Le problème plus gênant pour moi, n'a rien à voir avec le côté technique du jeu, c'est plutôt le scénario qui n'est pas très intéressant : cela ne décolle jamais, donc on joue en s'en foutant royal de la vie de Yui.
YesterMorrow est un petit jeu sympa, qui n'excelle jamais mais en contrepartie n'a pas de gros défaut, mise à part un scénario qui n'accroche jamais le joueur. Mais si on aime la réflexion ou le style metroidvania, on prend du plaisir à y jouer, et c'est bien le principal.