Zapling Bygone Un metroidvania qui va vous prendre le crâne !
Largué sur une planète hostile de style post apocalyptique, un extra-terrestre ayant plus la forme d’une amibe que de l'alien de Roswell va devoir arpenter ce monde à la recherche de son salut.
Avec une esthétique pixel art dans l'air du temps, notre alien se bat avec ses petits membres pas très musclés. On est très loin de la fougue d’un Symphony of the Night ou de plus récemment Lodoss. Mais il est diablement bien animé. On est tout de suite fasciné par le coté organique de ces déplacement à la manière d’un Carrion. C'est tout de suite à ce jeu que j'ai pensé.
Développé par 9Finger Game et disponible déjà depuis une petite année sur Steam, il débarque sur nos console Xbox. Malheureusement, ce temps d’attente n'a pas permis au jeu d’être traduit en français. Il est donc intégralement en anglais mais rien de rebutant pour le gameplay.
On peut dire que le monde de Zapling Bygone ne respire pas la tendresse des soirées douillettes sous un plaid avec Riggs qui me titille les tétons mais je m’égare. Entre la plaine dévastée, les bois hostiles, les égouts dégueulasses qui plus est sans tortue... ce n'est pas des plus accueillants mais le monde est vaste et regorge de petites subtilités.
Une des caractéristiques de notre organisme mutant alien, c'est la possibilité de récupérer des masques tout au long de la progression et de les équiper d’aptitudes qui nous faciliteront la tâche. La jouabilité est exemplaire, comme elle doit l’être dans ce style de jeu car certains passages nécessitent un certains skill pour arriver à récupérer tel ou tel bonus ou venir à bout des quelques boss qui parsèment l'aventure.
Ces boss sont variés et une fois que vous aurez compris leurs patterns, cela ne devrait pas poser de problèmes particuliers. Le point noir du jeu est qu’il vous laisse parfois seul, sans réelle explication. Les aptitudes gagnées tel que le dash ou le grapin vous sont montrées sans que la touche assignée vous soit révélée donc vous tâtonnez sur le pad. A partir de la moitié du jeu, la carte ne vous donne plus réellement d’indication non plus donc, même constat, vous partez à l'aveuglette.
Une ambiance sonore qui dans les bruitages est bien réalisée mais qui ne m’a pas plus enthousiasmé que ça sur la musique. Je n'ai pas retenu de thème marquant. Mais on oublie le principal, le jeu rempli son objectif de metroidvania : divertir. Certes, ce n’est pas le GOTY mais il remplira parfaitement son office si vous avez écumé tous les metroidvania de la terre et que vous cherchez un jeu atypique dans son approche mais au combien classique dans son exécution.
On pourrait le résumer ainsi : Chevalier masqué pour la liberté, justicier justicier... il accomplira sa mission se battre contre l’ombre sans peur ni passion !
