Zero Zero Zero Zero – 1-bit un jour, 1-bit toujours

Alors là, c’est un retour dans le passé bien violent. J’en ai testé des jeux à l’ancienne, et certains étaient vraiment dégueulasses. Et là on me propose de jouer à un « 1-bit low-fi platformer » en gros, un jeu de plateforme avec un personnage qui ressemble à un petit amas de pixel tout blanc, qu’on déplace dans des niveaux en noir et blanc remplis de pièges mortels.

Vive le blanc, vive le noir

Et on enchaine une centaine de niveaux… C’est aléatoire, et il faut survivre, et c’est putain de dur. Alors il y a une dizaine ou une vingtaine de niveaux faisables assez rapidement, mais rapidement, on tombe sur des trucs bien rudes à l’ancienne où le timing doit être parfait.

Dur sera la chute

Le gameplay est nerveux, rapide, incisif, bref, on n’a pas de temps mort, c’est un jeu très dynamique. C’est moche mais c’est prenant. On fait que crever en jouant à un jeu qui nous propose du noir, du blanc, et des tas de pixels assemblés à la va-vite, et on s’accroche comme un idiot. 

A mort!!

Alors après, je dois avouer, au bout d’un moment, on devient fou, on ne voit plus la couleur, on n’a envie de jeter le pad, bref, il faut jouer à petites doses. Mais je suis surpris par Zero Zero Zero Zero : on s’attend à un jeu inutile, et au final, malgré un enrobage qui fait fuir, on apprécie le challenge pad en main.

Allez il est pas trop dur celui là non?

Zero Zero Zero Zero est à réserver aux fans de la plateforme hardcore à l’ancienne. Mais il fait bien le taf. Et puis, cela nous rappelle un peu d’où on vient dans le monde des jeux vidéo. Mais cela reste un jeu très rude pour 2020 ou même 1999, c’est dire.