Alteric Alteric est un jeu qui paraît simple. Oui, il paraît simple…
Oh il est mignon le petit carré blanc qu’on balade dans les niveaux en évitant de crever. On avance, on saute, on évite les lasers, c’est classique. Oui, c’est classique. Mais très rapidement, TROP rapidement, le jeu devient dur, mais alors dur de chez dur. Et pour combler le tout de bonheur, on a en plus le droit à des boss. Le premier, ça va, ensuite comme le reste du jeu, c’est dur.
Je n’ai rien contre la difficulté, sauf quand ce n’est pas progressif. Alors oui, les débuts sont simples, on apprend à jouer, mais d’un coup on passe de level facile à level difficile. Transition faible ou inexistante. Du coup, le joueur de base baissera les bras en se disant : « putain mais ça me gave déjà, comment je vais tenir jusqu’à la fin !!! » Et oui, c’est le problème quand on dose mal la difficulté, on peut perdre son joueur en route.
Et ce n’est pas l’enrobage qui va nous faire tenir car le titre fait dans le minimaliste avec peu de couleurs et peu de formes plus variées que le carré ou le rectangle. La musique ne m’a pas marqué. Le gameplay tient la route, mais c’est juste la difficulté pour pas crever qui va vous rebuter. On est dans du Die and retry bien puissant.
Alteric n’est pas un mauvais jeu, mais il aurait mérité avoir une progression plus souple, quitte à nous faire souffrir sur la fin du jeu. Pour le reste, c’est un jeu de plus sur le Xbox Store, il y a des tas de jeu du genre, donc on ne se rappellera pas de son existence dans quelques temps, même si on y a joué. D’ailleurs, je parlais de quoi ?