Un jeu pacifique mais qui peut faire des vagues !
"Gestion ville tour par tour, je n'ai pas tout compris", voilà le pitch de Riggs quand il a aperçu le jeu. Je me suis trouvé bien aidé mais quelque part, il avait compris plus qu'on ne le pense !
As Far As The Eye nous met dans la peau d'un chef de tribu et le but est de récolter assez de matériaux pour pouvoir aller à la zone suivante jusqu'à gagner un havre de paix et éviter de mourir noyé sous une vague géante ! Une histoire proche de Noé mais sans les animaux à sauver même si les membres de la tribu ont des gueules d'animaux anthropomorphiques. Sur la carte, j'attendais des monstres, des luttes et tout? mais en fait... Non, il s'agit vraiment de trouver les spots pour récolter ce que l'on a besoin avant le Xème jour/tour (sur la première campagne, vous avez 30 jours par exemple) où tout disparaît sous les flots !
Un jeu pacifique donc mais pas facile pour autant car il va falloir s'organiser comme il faut si l'on ne veut pas boire la tasse. Et c'est là que les choses se compliquent dans As Far As The Eye ! Déjà, la caméra n'est pas hyper souple et de base, tout paraît riquiqui ! Il faut une bonne vue également pour lire les informations qui apparaissent à l'écran. Ensuite, on a une jouabilité qui ne nous aide pas tellement. Tout est assez rigide, pas hyper instinctif et même lorsque l'on suit les instructions des tutoriels, on se retrouve le bec dans l'eau et avec des explications un peu vagues !
Il y a donc une phase d'apprentissage assez relevée qui aurait pu être atténuée par de meilleures explications et des contrôles mieux fichus. Si vous vous accrochez, vous découvrirez tout de même que As Far As The Eye a un charme et une poésie qui lui font sortir la tête de l'eau !