Assassin's Creed Mirage Basim fond sur nous tel un Mirage 2000 ?
Assassin's Creed Mirage est le dernier né de la saga et on peut dire que la série a fait du chemin. Du coup, quoi de mieux qu'un épisode qui se veut "retour aux sources". On retourne en Orient et ici, ce sera Bagdad et surtout Basim !
Brisons la glace tout de suite sur l'édition Deluxe potatoes. Elle contient des équipements spéciaux dont un équipement façon Prince of Persia avec l'armure qui va bien, l'arme et le canasson ! De quoi avoir la classe ! On a également un art book numérique pour occuper les soirées automnales ! Bon... Du classique qui ravira les fans de cosplay mais je ne vais pas me taper le cul par terre même si j'avoue que, pour moi qui aime la baston, le bonus de la tenue du Prince, elle est cool et classe !
Et oui, autant le dire, j'étais inquiet pour deux raisons en lançant Assassin's Creed Mirage. Déjà, le côté retour aux sources car on allait peut-être retourner un peu trop près du premier opus qui n'était pas mon préféré et aussi parce que Basim ! Je n'ai rien contre le personnage, il était giga cool dans Valhalla mais là, on doit nous raconter sont ascension chez les assassins avant Valhalla. On sait donc qu'il va s'en sortir, qu'il va réussir... Mais une bonne écriture peut faire la différence et c'est pour ça que Red Dead Redemption 2 qui se passe avant le 1 était si bon.
On découvre donc Basim, apprenti Aladdin qui veut changer de vie, changer le monde et aider les petits enfants ! En voulant impressionner l'ordre qui deviendra les Assassins (ceux que l'on ne voit pas ou Hidden Ones), Basim commet un larcin qui tourne mal : tous ses amis sont tués, il envoie paître sa BFF et il doit donc fuir ! Devenu "Assassin", il va grimper les échelons. Bon, pas de moment vraiment surprenant, Assassin's Creed Mirage déroule mais on suit Basim de manière sympathique car les lieux et le cadre sont vraiment cools.
Visuellement, je me disais : moins d'exploration signifie, moins de map et autres éléments à gérer. Cela permet de se concentrer sur Bagdad et de bichonner cette zone plus petite mais du coup plus vivante ! En principe oui et en vrai, j'ai le même moteur depuis Origins. Donc les architectures sont cools mais les bugs sur la foule sont légions. Dès le prologue, j'ai eu mon lot de PNJ qui me traversent où qui n'ont pas de véritable vie dans le jeu. Ils sont là, ils représentent mais ils sont fait en amiante ! Le dernier DLC de Valhalla, Ragnarok était sur un vieux moteur mais l'exploration des nouveaux lieux me donnait un côté waouh.
Côté gameplay, Assassin's Creed Mirage se veut un retour aux sources du gameplay avec moins de monde ouvert et de quêtes ou d'arbres de compétences façon jeu de rôle. Basim est un assassin à l'ancienne donc parkour à gogo et assassinat mais toujours avec classe bien entendu. Le rendu est globalement sympa car la prise en main est aisée et on prend plaisir à assassiner en loucedé. Mais rien d'innovant en soi et surtout les mêmes soucis où l'on va retrouver Basim qui s'accroche à des conneries que l'on ne voulait pas, qui se plante comme un con ou foire son parkour juste "parce que". Je vous épargne la partie à cheval mais rien que de dire ça, vous imaginez tout mon amour pour cette partie.
Difficile de voir Assassin's Creed Mirage comme un "vrai jeu" en soi plutôt qu'un DLC ou un mini épisode. Je n'ai pas senti le côté épique. Certes, le jeu est tout de même agréable, on a envie d'explorer Bagdad, j'ai aimé me creuser la tête pour accomplir mes missions ou piller certains coffres. Mais avec Assassin's Creed, je veux plus, je veux sentir le souffle de l'aventure, je veux dire : "épique" à chaque moment clé ou "waouh" quand je découvre un nouvel endroit. Un jeu sympa mais de là à dire que c'est un grand jeu, c'est un... Mirage !