Atlas Fallen Un jeu qui a un bon grain (de sable) ?
Focus sait comment titiller l'intérêt à la rédaction et il y en a pour tous les goûts. Avec Atlas Fallen, c'est mon côté aventure et RPG qui va venir me rendre tout fou. je tanne la rédac' avec ce jeu et je remixe l'opening Heaven's Fallen Down de Jojo's Bizarre Adventure pour chanter le nom d'Atlas Fallen ! Ai-je été pénible à raison ou me suis-je laissé emporter par le souffle de l'aventure ?
Dans un monde post apo version Prince of Persia X Stargate X Dune, me voilà un sans nom ! Un esclave tout juste bon à extraire un minerai spécial pour Thélos, le dieu local et la reine ! Après un rêve étrange, je me retrouve tête de turc du capitaine des gardes et en possession d'un gantelet/relique possédé par un esprit et qui semble dater de la rébellion qui a échoué dix ans plus tôt. Après ce tuto où je me fais victimiser et où je m'échappe avec panache, me voici à tenter de redonner sa puissance à mon gantelet et à vouloir combattre la tyrannie ! Mine de rien, le scénario est assez direct et comme l'esprit dans le gantelet a des trucs mystérieux à révéler, c'est globalement sympa. Pas dingue, plutôt prévisible mais sympa tout de même.
Surtout que vous avez une option pour ne pas que Nyall, l'esprit dans votre relique, parle de trop pour vous guider. Cela change de certains jeux où les sidekicks l'ouvrent tout le temps ! De même, les directions sont vaguement indiquées pour nous laisser trouver notre voie et profiter du désert. Ce côté glisse et aventure est assez grisant par endroit mais il faut reconnaître que l'exploration n'est pas si dingue. Certes, chaque pouvoir, chaque amélioration est une nouvelle zone en perspective mais c'est plutôt vide et on a une sorte de lourdeur.
En effet, notre personnage n'est pas le souple malgré sa volonté de vouloir glisser partout. C'est encore plus marqué dans les combats où la gestion du "momentum" fait la part belle à donner et recevoir des mandales pour nourrir ce momentum et sortir des pouvoirs ou coups plus puissants. Dommage que les combats semblent un peu débarquer en mode arène où nous glissons autour des ennemis dans des zones parfois bien délimitée et sans interaction avec le décor. Pourtant, il y a un petit côté Kingdom of Amalur dans votre personnage quand il bouge : classe mais un peu gauche sans pour autant avoir autant de possibilités que dans Amalur.
Ainsi, au début d'Atlas Fallen, je peux créer mon avatar, pas dix milles choix mais j'ai le minimum syndical pour m'amuser. Ensuite, il y a 3 grands types d'armes pour me battre : hache, fouet/épée et mes petits poings. J'ai kiffé ma lame fouet de sable qui donne une classe dingue. Car la classe, c'est important dans Atlas Fallen et les pouvoirs du sable sont là pour ça. Double saut, glissade, courses folles, c'est la fiesta del slipo ! Mais... C'est guidé, nous avons peu de vrais choix. Nous sommes d'avantage dans le jeu d'aventure avec des mécaniques légère de jeu de rôle que dans un véritable jeu de rôle. Pourtant, il y avait moyen de sortir de la magie, des armes à gogo sans trahir le côté "momentum" du jeu.
En effet, on sent la volonté de bien bouger, de faire classe. Il y a un petit côté Darksiders d'ailleurs dans notre personnage et dans le côté un peu comics du jeu. Visuellement, on a donc un côté un peu clinquant, un peu exagéré mais dans le même temps, on découvre des lieux souvent vides et une modélisation qui manque de détails, qui a du léger scintillement ici ou là. Oui, Atlas Fallen a du sable qui fait couiner même si globalement, je le rappelle, c'est fort sympathique et agréable.
Surtout qu'Atlas Fallen a même un côté coop' pour glisser avec un copain. C'est un peu gadget mais ça fait plaisir. Le véritable plaisir viendra de la découverte des nouveaux lieux et de la balade en général. Atlas Fallen est donc un jeu qui sent bon le titre à faire tranquillou entre deux sessions à la plage pour profiter de son été. Un titre sympathique, qui manque d'huile ça et là mais qui s'appréciera tout de même.