Badland : Game of the Year Edition Badland a débarqué un peu à l’improviste. Un portage de ce classique jeu mobile, estampillé d’un petit GOTY pour donner envie aux passants. Un bon vieux Die and Retry en somme.
Badland : Edition jeu de l’année est un jeu qui vous met dans la peau d’une sorte de boule de poils qui peut voler. On appui sur la gâchette droite pour battre des ailes et donc prendre de l’altitude et on relâche pour plonger. C’est très simple sur le plan de la jouabilité. Mémoriser une touche, il y a plus compliqué… On commence directement dans un niveau. Ne cherchez pas une histoire, une intro, une voix off, non que dalle, on vous lâche dans le premier des cents niveaux du jeu et basta. Ce n’est pas gênant en soi, le seul soucis, c’est que le titre va vite vous lasser et du coup, sans la bonne vieille carotte du scénario qui donne envie de finir, on a surtout l’impression de se battre contre soi même pour jouer. Je m’explique.
Le level design de Badland est franchement dégueulasse. Le jeu enchaine les pièges, d’accord c’est le principe du titre, mais le hic ici, c’est que souvent, on doit choisir un chemin ou prendre un bonus de transformation ; et paf, on est dans une impasse. Les pièges, c’est déjà frustrant quand on se loupe, mais foutre des chemins moisis… En gros, on est obligé de mourir et on recommence, non pas parce qu’on a mal géré le passage ; non, juste parce qu’on n’a pas choisi les bons numéros du dernier Euromillions. Les bonus nous permettent d’aller plus vite, moins vite, de grossir, etc. Faire la mauvaise combinaison de bonus, c’est aussi une mort assurée. Enfin, des autres bestioles sont aussi à délivrer dans les niveaux mais elles sont plutôt là pour faire office de vies pour tenir le coup dans un passage corsé.
Si on ne joue qu’une heure ou moins, on se dira : ouais, c’est sympatoche. Mais plus le temps passe,plus on se dit « mais pourquoi je continue à jouer !! c’est chiant !!! ». J’ai donc tenté le mode coopération et le mode compétitif en local. Et bien, ce n’est pas mieux… Et mes compères de jeu ont eu la même réaction que moi « cela ressemble à Limbo avec un oiseau, mais putain que c’est ennuyant de jouer à cela ». C’est sympa de nous faire un jeu avec cent niveaux, mais si ce n’est pas inspiré…
Badland est un jeu bâclé, partant d’une bonne idée, avec une réalisation correcte, le titre souffre d’un level design moyennasse et d’un côté trop aléatoire de la progression. Et l’absence de scénario ou tout simplement d’objectif, ne nous motivera pas à continuer l’aventure, sauf si on est un peu maso. Je ne le conseillerai même pas pour une soirée entre amis sur canapé, sinon vous allez perdre des amis !
