Beat 'Em Up Archives (QUByte Classics) Legend et Iron Commando ressortent pour les nostalgiques... Y en avaient ?
Ressortir des jeux pour que le plus grand nombre les savourent, ça peut être intéressant. La firme au grand N en est une grande spécialiste. Mais quand QUByte décide de ressortir Legend et Iron Commando, 2 jeux très moyens déjà à l’époque sur Super Nintendo, ça sent la boule à mites et la Suze dégueulasse de Mamie... Il fallait les laisser croupir à l’EHPAD du jeu vidéo. Non, pas comme Mamie, bande d’affreux jojo.
Personnellement, je me souvenais surtout de Legend. Je n’y avais pas joué mais je me souviens très bien de sa boffitude. Je préférais passer mon temps sur un Final Fight, un Rival Turf ou un Sonic Blastman... Legend est donc, comme le nom de la compil l’indique, un beat'em up dans un univers de Heroic Fantasy.
Ne vous attendez pas à un Knights of the Round de chez Capcom, on en est aussi proche que moi d’un Chippendale. Vous parcourrez les forêts de Sellech qui se ressemblent toutes avec option brouillard ou non, des tours, des donjons mais sans le coté SM, pour vaincre Clovis.
Enfin si, le coté Masochiste, vous allez l’avoir pour avancer dans le jeu tant les graphismes sont moyen, la maniabilité désastreuse, le bestiaire qui se compte sur les doigts d’une main, la musique aussi entrainante qu’un titre de Benabar & Vincent Delerm réunis.
Vous allez passer votre temps à sauter avec le coup de pied afin d’éviter de vous faire toucher et donner des coups avec votre splendide épée près des ennemis qui seront tombés via votre cabriole. Une garde qui ne sert pratiquement pas tant les ennemis ont tendance à venir dans votre dos et un bouton de magie spéciale qui fait aussi mal aux ennemis qu’un nouveau-né.
Tout était déjà bancal à l’époque, vous imaginez maintenant face à des TMNT, des Streets of Rage ou des compilations Capcom... Et je vous ai parlé du meilleur des deux jeux... Attendez, le pire reste à venir : Iron Commando !
Iron Commando... Je vais parler à ceux qui ont connu Madonna sans lifting, Michel Drucker jeune et les chocolats “Merveille du monde”... Imaginez “The Punisher” de Capcom, sans licence, sans talent, avec une maniabilité à provoquer un déluge de vomis ? Vous incarnez Jake, un soldat et Chang Li, un spécialiste des arts martiaux qui ressemble à une caricature de chinois proche d’un sketch de Michel Leeb.
Premier point qui fâche : une portée de coup ridicule. La bonne idée : la possibilité de ramasser une multitude d’armes que vos ennemis utilisent à foison et évidemment ils ne manqueront pas de s’en servir. Quand eux les utilisent les munitions sont illimités mais vous, comme vous ne vous êtes pas levé pour Danette, vous n'en aurez qu'une quantité minime... Bien entendu, vous courez moins vite que les balles donc vous en prenez plein la tronche. Il faut en plus appuyer sur une touche spécifique pour ramasser les objets quand tous les concurrents de l’époque utilisaient le bouton de coup classique, votre personnage proche de l’objet le ramassait de façon logique.
Non, ici on a décidé de compliquer inutilement le gameplay. Je ne vous parlerai même pas de la super attaque qui consiste à envoyer des grenades où il faut sauter et appuyer également sur un bouton spécifique sinon cela ne serait pas drôle. Cette super attaque a un effet proche du cure-dent donc son aide ne vous sera pas vraiment précieuse.
Vous l’aurez aisément compris, ce jeu ne sert à rien, même pas à occuper une soirée. Il y avait déjà nettement mieux à l’époque et là, le poids des années fait que ces deux jeux sont proches de la punition vidéoludique. Franchement pour 10 euros, investissez dans un produit de meilleure qualité que ces deux vieilleries qui n’en valent pas la peine.