ChronoBreach Ultra Une formation à la XoN avec un jeu Ratalaika : même pas peur !
ChronoBreach Ultra est mon premier test, et Papi Riggs a eu du flair ! En effet, à première vue, ce jeu a tout pour me plaire : une DA pixel qui tue et un robot mignon qui tue aussi. Hélas, mon expérience n'a pas été si plaisante que cela. Entre un gameplay jouissif et une difficulté trop importante qui gâche tout, la saveur est particulière. C'est comme s'il me restait un bout de salade coincé entre les dents, ce n'est pas agréable...
C'est en contrôlant un androïde tueur que la magie opère et que la sauce Ratalaika prend. Ajoutez à cela une direction artistique soignée et originale, vous avez là presque tous les ingrédients pour passer une bonne session de jeu. Pas besoin d'être Einstein ou Schwarzenegger pour comprendre le principe, il n'y a rien de plus simple. Par une succession de niveaux, le but est d'arriver à bout d'une panoplie d'ennemis tout aussi mignons que dangereux et ainsi de progresser. Pour y parvenir, un arsenal d'armes létales est à votre disposition mais elles sont à débloquer au fur et à mesure. Et oui ! En les tuant, vos adversaires laisseront sur leurs cadavres des pièces à collecter. Elles vous permettront d’acquérir de nouvelles mitraillettes mais également de régénérer votre santé. Car oui, nous ne sommes pas dans un monde de bisounours, les rafales ennemies font mal et je vous conseille fortement de ramasser toutes les collectibles. Vraiment. Conseil d’ami, vous me remercierez plus tard.
Chronobreach Ultra a un vrai potentiel, son gameplay est assez addictif, même trop. J’ai apprécié avancer, recommencer, découvrir de nouveaux niveaux. Le temps passe vite, surtout si vous aimez ce genre de jeu. En parlant du temps, quel bonheur de pouvoir l'arrêter ou le ralentir afin de neutraliser (ou de fuir) les robots adverses. N'hésitez surtout pas à utiliser vos capacités spéciales, elles m'ont servies plus d'une fois !
Mais tout n’est pas tout rose dans ce monde de brutes robotisées. Bien qu’il soit jouissif, Chronobreach Ultra est énervant. Au-delà d’une difficulté assez relevée qui me rappelle le goût d’une sauce trop piquante brûleuse des lèvres, c’est la jouabilité qui m’a repoussé. N’ayant pas la possibilité de baisser la sensibilité de votre viseur, vous êtes donc contraint de contrôler une mire qui bouge à la vitesse de la lumière. Lorsqu’il y a un ou deux ennemis, ça va, mais quand vous êtes submergé de tirs et de coups, votre dernière vision sera la lumière blanche au bout du tunnel (la mort!!). Cela ruine l’expérience de jeu et donc le plaisir d’un joueur lambda comme moi. Assaisonné à cette fameuse difficulté qui fait la gloire du studio Ratalaika, le repas entier a un goût amer. Berk, j’arrête ici !
Chronobreach Ultra avait tout pour être un délicieux met vidéoludique…or, de sombres épices viennent gâcher le tout. A la fois addictif et casse-bonbon, son gameplay procure un drôle de ressenti. Point d’honneur à cette DA qui a son charme et qui a embellit mes parties.