OVNI en approche, je répète, OVNI en approche.
Et l'OVNI s'est écrasé. Direct dans mon salon. Non mais sérieusement, c'est quoi ce "jeu". Bon en fait, ce n'est pas vraiment un jeu. Enfin si. Enfin non. Enfin je ne sais pas. Cuccchi se vend comme la première archive d’art créée sous forme de jeux vidéo. C'est même le jeu officiel de l’archive des œuvres d’art de Enzo Cucchi. Qui ça? Alors... Wikipedia... Enzo Cucchi est un peintre italien lié au mouvement artistique Trans-avant-garde. Je ne suis pas avancé, mais au moins que je sais pourquoi Cuccchi est un titre bizarre.
Dans ce jeu, on va explorer de fantastiques diaporamas, se balader dans des labyrinthes hallucinants, et même voyager à l’intérieur des tableaux de Enzo Cucchi. Ils savent vendre leur produit. La réalité est tout autre. En gros, on débarque dans une œuvre représentée en pixel, en 2D dans un monde en 3D. On se ballade en vue subjectif dans cette œuvre, pour trouver des yeux. Il faut savoir que les objets du décor sont plats, en 2D, TRES pixelisés. Au mieux, cela donne mal à la tête, au pire cela fout la gerbe.
Et on fait quoi avec ces yeux ? Entre deux œuvres, on débarque dans un labyrinthe, digne de l'écran veille de Windows 98, en plus sombre et nébuleux. On avance à deux à l'heure, dans des couloirs colorés, et il faut éviter des têtes de mort, en 2D, pixelisées, qui nous font perdre nos yeux fraichement trouvés. Et il faut surtout trouver la fin du labyrinthe pour accéder à l'autre œuvre. Heureusement, il y a des traces de pas pour se retrouver. Bref, Cuccchi est digne de Soda Drinker Pro. Un OVNI moche et chiant.
Il y a en tout 7 zones à découvrir, et si on se perd pas dans les labyrinthes, Cuccchi se finit en 30 minutes. Mais pour atteindre la fin il faut avoir l'estomac solide, les yeux en forme et une putain de motivation. C'est vraiment vilain. C'est vraiment mou du genou. C'est vraiment pas intéressant. Alors sans doute que cela intéressera deux ou trois fans de l'artiste, mais pour le commun des mortels, Cuccchi est et restera une daube infame à éviter à tout prix. Ah j'ai oublié de parler de la musique. Oh et puis on s'en fiche, peu importe sa qualité, cela ne relèvera pas l'intérêt général du titre.