CyberHive Le décolleté peut être une stratégie ! La preuve avec ce jeu !
Voilà comment Riggs me le vend : un jeu de rôle avec des personnages aux formes avantageuses histoire de ne pas rester dans l'oubli dans l'espace. Voici le résumé du store : "CyberHive est un simulateur de voyage spatial stratégique avec une histoire non linéaire, dans le setting d'un opéra cosmique et dans un style visuel d'anime." Bon, je suis bien avancé entre ces deux descriptions. Peut-être qu'il faut voir entre les deux (je parle des versions oh ! ).
Vous êtes le capitaine du vaisseau Melistar, un vaisseau ruche qui contrôle un essaim abeilles anthropomorphiques sexy pour aller aux confins de l'espace. En gros, c'est Star Trek en mode sexe ? Pas si loin, car on assigne nos petites abeilles à des points du vaisseau, on se charge de récolter des ressources et d'explorer le cosmos. Tout ou presque passe par un écran unique où l'on voit notre vaisseau et où l'on dispose ses "abeilles" ou améliore son vaisseau. Le principe est de ne pas tomber en rade d'énergie ou de bouffe sinon, il faut recommencer. Il y a également une partie combat mais on dirait un vieux jeu arcade de type "missile" qui fait de la peine.
Mais, à part cette partie combat, je dois dire que CyberHive m'a agréablement surpris. Certes, les abeilles sont racoleuses mais j'ai été happé par le côté gestion des ressources, allocations de ceci ou de cela. C'est simple, efficace et mine de rien, il y a un brin de stratégie. J'ai tenté l'approche "gestion bourrine" au début et ça n'a pas payé. Il faut vraiment construire son approche, faire des choix. Par exemple, j'ai misé davantage sur l'exploration que sur le combat et du coup, j'avais toujours un tour dans mon sac pour éviter la baston et désamorcer la situation. Par contre, j'ai été trop gourmand sur certaines phases de recherches et il a fallu faire gaffe aux ressources.
Ainsi, CyberHive s'avère prenant malgré des combats (pas obligatoires) assez nazes et une esthétique un brin racoleuse. Rien de trop méchant mais on se dit que vu les qualités intrinsèques de ce petit jeu, il n'avait pas besoin de ça.
