Days of Doom Les feuillent tombent, les zombies se relèvent ! Pour les humains, point de trèves ! (Haïku de Korganor pour Days of Doom).
Comme on le dit à la rédaction, les petits jeux sortis du chapeau du chef, sont des Atariggs ! Alors quand un vrai jeu Atari débarque, on se prépare au meilleur ? En tout cas, le chef justement, il a sorti son petit pitch (il y prend goût) :"Atari se met au RPG tactique sous forme de roguelite ! Attention aux pixels qui tachent !".
Bon, le cadre est simple : le monde a pris l'apocalypse zombie dans la tronche et pour survivre, les humains doivent unir leurs forces dans des campements de fortune, faire des sorties pour quelques boites de conserve et prendre garde si Shinzay est dans la place car son côté chat noir ajouterait du challenge.
On a donc un campement qu'il va falloir améliorer et pour cela, on choisira des survivants (au départ 3) que l'on enverra en mission en espérant qu'ils ramèneront des trucs utiles (non, Jingoro, la calendrier Pirelli n'était pas indispensable à la survie et Théo est trop jeune pour le lire). Days of Doom est un roguelite donc autant le dire, les premiers pas vont être sanglants car il fait partie des rogues qui ne font pas dans la dentelle. Les zombies sont tenaces, certains zombies spéciaux ou balèzes débarquent même en bande dès le début.
On prend donc cher au début. Surtout que nos héros ne peuvent pas récupérer de la vie facilement. Les dégâts useront donc le groupe et les personnages au corps à corps seront malmener en début de partie. Avec le temps et les échecs, on a davantage de héros possibles pour 8 classes différentes. On peut donc créer des effets sympas comme eau/électricité ou encore enflammer un groupe pour ensuite s'échapper pour qu'ils crament pendant qu'on fuie et préparer le mouvement suivant.
Sur le fond, c'est vraiment sympa. Dommage que le jeu ait été si instable quand j'y ai joué. Retour au menu de la console sans prévenir, freeze... J'ai eu quelques déboires. Techniquement pourtant, Days of Doom a un côté petit jeu dessiné en flash qui n'est pas vilain dans l'absolu même si on peut espérer davantage quand on voit la belle affiche du jeu. Idem pour le gameplay où l'on ne trouve pas ses petits quand on joue. Je me perdais régulièrement dans les options et autres menus et tout n'était pas clair de l'eau de Sébastien Roche !
Days of Doom a donc un potentiel et un charme certain mais il faut être prêt à quelques sacrifices sur la forme et être prêt à relever le challenge car il n'est pas si facile de survivre dans les terres du jeu.
