Dr. Fetus' Mean Meat Machine "Quand je t'ai dit d'aller te faire encloner, je ne pensais pas que tu le ferais" !
Comme dirait Riggs, Dr. Fetus' Mean Meat Machine est "un jeu dans le délire de Super Meat Boy". Voilà, c'est tout pour moi aujourd'hui, je peux retourner jouer ! Ah non ? Bon ok, je vais vous en dire plus. Mais effectivement, avec un titre comme ça, la pomme n'est pas tombée loin de l'arbre (ou l'inverse, je ne sais plus).
Après les événements de Super Meat Boy Forever, le Dr.Fetus a analysé les données et il s'est dit : "je veux le même à la maison". Je dis ça aussi avec Scarlett Johansson sauf que moi, je ne vais pas recourir au clonage pour ça contrairement à notre savant fou. Naturellement, l'expérience foire car n'est pas Meat Boy qui veut et les clones sont tous ratés. Du coup, quitte à les détruire, autant voir si l'un dans le lot peut survivre !
C'est donc la folie des salles de tests qui sont une excuse pour transformer un jeu de "match 3" en jeu de "match 4" complètement sanglant car le Doc va ajouter des scies circulaires, des lasers et d'autres trucs rigolos pour nous mettre à l'épreuve. Notre but est de réussir à atteindre un score défini sans heurter un piège lors de la pose de nos clones sinon il faudra tout recommencer.
Dr. Fetus' Mean Meat Machine n'est donc pas si facile quand on a franchi les 3 ou 4 premiers niveaux. Mais l'ambiance, les couleurs et les musiques sont rigolotes. Bon, le coup des pièges où il faut tout recommencer peut nous mettre sur les nerfs mais comme c'est fait avec le sourire, on se prête au jeu.
Surtout que le jeu répond bien et que 90% de nos échecs sont de notre faute au final ! Oui, je garde 10% de mauvaise foi au passage. Et puis, c'est pour dire que certains clones se ressemblent un peu par endroit. En tout cas, je ne sais si c'est à cause de leur design ou de leur couleur, mais il m'est arrivé de confondre un peu. On va dire que c'est la caution "daltonienne" du titre !
Dr. Fetus' Mean Meat Machine est donc un petit jeu qui s'avère prenant et plein de fantaisie. Ok, c'est sanglant et plein de second degré un peu cynique mais si on entre dans le délire, on a de quoi s'amuser. Qui a dit que la "science" n'était pas drôle ?
