Goku revient et il va en surprendre plus d'un !
DBZ et les jeux vidéo, c'est une longue histoire que je vous épargne mais en gros, nous avons du bien, du meh! et du tout naze. Il faut dire qu'avec l'armada de jeux qui existent sur la série, il faut bien qu'il y ait des trucs tout pourris. Cela dit, le dernier jeu auquel j'ai joué sur DBZ était Dragon Ball FighterZ et il était très très cool. J'ai aussi eu mon petit faible pour les Xenoverse même s'il était un peu plus brouillon sur la forme. Ici, il s'agit de voir ou revoir (ou re-revoir pour certains) l'histoire de Goku.
Donc le scénario, c'est du connu à 90% ! Voir 99% ! On commence avec un Goku adulte qui va traverser l'arc Sayans, Namek, Cell et Buu ! Au passage du connu puisque nous suivons le scénario de Toriyama même si nous avons quelques digressions genre le 6ème membre du commando Ginyu ou des quêtes secondaires qui n'ont jamais aussi bien portées leur nom.
Si l'histoire de DBZ est cool en soi, ici, nous n'avons pas de surprises. Et ce n'est pas le monde "ouvert" qui nous offre de quoi nous agiter le slip. Le monde est plutôt vide, les quêtes secondaires assez nazes (sauf si cueillir des pommes et taper trois robots vous amusent) et surtout, il est possible de tracer d'une quête principale à l'autre sans sourciller et de torcher le jeu au final en un temps record.
Il faut dire que, comme je le mentionne, ce n'est pas la vie des zones qui va vous filer la trique. Récolter des ressources ou passer dans des anneaux, ça va 5 minutes. DBZ n'a jamais été un manga d'explorateur ou plutôt, c'était de la balade vite fait pour taper les premiers ennemis venus. Si je pousse le bouchon, je dirai que je pouvais autant explorer dans Budokai 3.
Visuellement, rien de bandant non plus. Le jeu a l'air d'utiliser le moteur de Xenoverse donc ce n'est pas fou. Là, où le bât blesse, c'est le gameplay. Car si tout semble si fade finalement, c'est principalement la faute à un gameplay pauvre au possible. Le jeu du "tape-taupe" a dû inspirer les développeurs qui pourtant avaient fait un boulot pas si mal sur Naruto.
Dragon Ball Z : Kakarot ne parvient pas à passionner les foules par son manque d'ambition flagrante et par l'absurdité de certaines missions. En effet, la mission "taper Raditz" vous demande d'aller vous battre avec lui lorsqu'il débarque chez Tortue Géniale. Si vous échouez, game over, combat à refaire. Si vous gagnez, Raditz vous met une taule dans la cinématique qui suit. Logique ? Dans le manga, Raditz vous bât mais la façon de l'amener est frustrante. Cet exemple n'est pas un cas isolé et rend le jeu aussi absurde que son gameplay.
Dragon Ball Z : Kakarot est donc un titre qui avait un gros potentiel mais qui ne parvient pas à le réaliser malgré ses bonnes idées.