Dragon's Dogma Dragon's Dogma arrive sur One dans sa mouture pleine de bonus et de quêtes. Cependant, parviendra t'il à éviter les écueils de la technique hasardeuse ?
« Un dragon ! Un dragon ! C’est vrai, j’ai vu un dragon ! ». Ce sont des paroles issues du film Peter et Elliott le dragon de Disney. C’est également la première chose qui m’est venue à l’esprit pour débuter ce test. Car Dragon’s Dogma n’est pas un jeu qui sort du chapeau de Capcom comme par magie. C’est une réédition d’un jeu auquel j’ai joué avant d’écrire sur ce site. Je connais donc bien Dragon’s Dogma. Le jeu avait son charme mais également ses défauts. Il s’agit de voir si le jeu propose mieux qu’avant tout en gardant son charme.
Tout commence par une journée bien pourrie pour votre héros. Vous étiez tranquille dans votre village de pêcheurs, vous faisiez signe à une fille canon et paf ! Un dragon surgit pour tout casser. Les gardes prêt à enrôler pour lutter contre lui se sont même barrés en courant. Pour aider, vous prenez une épée et vous prenez une grosse raclée. Mais comme vous êtes le seul à être parvenu à le blesser, le dragon vous fait un « cadeau » ! Il vous arrache le cœur et le bouffe. Vous êtes donc… Maudit ! Vous pensiez mourir ? Raté ! Vous voilà maudit et la cicatrice permet au dragon de vous parler. Il vous défit ! Bon… « Challenge accepté » car il faut bien quelqu’un pour stopper ce géant. Au passage, vous êtes capable d’invoquer des pions ou myrmidon (rien à voir avec des Grecs dirigés par Achille) mais ça, on va y revenir. L’histoire est un peu folle mais elle vous embarque dans une grande quête avec des monstres géants. Mine de rien, l’univers du jeu est cool. Hydre, griffon, harpie, dragon, gobelins… Tout est là pour nous faire vibrer.
Surtout que le gameplay veut renforcer l’esprit d’équipe. Après avoir choisi votre classe, vous avez un pion principal qui vous suit toujours. Je peux créer Riggs ou The Rock ou encore Chuck Norris pour m’accompagner et suivre mes ordres. Idem, ce pion aura une classe et ensuite il sera partager avec le monde entier car vous pouvez recruter deux pions pour vous suivre. Comme ces deux derniers sont figés en terme de niveau, une fois recruté, il va falloir souvent partir en recrutement. Sachant qu’un niveau au dessus du votre est possible mais payant (virtuellement). Une possibilité rigolote pour ainsi voir la créativité des joueurs et s’amuser à découvrir des nouveaux compagnons. Pour les classes, on a du guerrier, du paladin, du mage, du ranger, etc. Neuf classes de dispo pour notre plaisir et choper celle qui nous fait envie. Personnellement, l’archer magique est mon ami avec son auto lock et ses flèches de lumières.
Ainsi, sur le papier, c’est plutôt sympa comme jeu. Mais en vrai, il faut être conscient que c’est assez maladroit. Visuellement, le jeu garde toujours cet espèce de flou artistique. Jamais beau, jamais précis malgré des paysages, des lieux à explorer qui sont grisants. Certes, c’est plus beau que sur 360 mais ce n’est pas non plus transcendant. Idem pour le gameplay. Si les combinaisons de coups, si grimper sur les boss ou envoyer du pâté sont des choses bonnes, il faut admettre que certaines combinaisons passe à côté de la cible, que les menus sont rigides et peu instinctifs et que nos personnages ne bougent pas de façon fluide. C’est dommage car cela casse un peu le rythme et l’envie du joueur.
Dans les faits, Dragon’s Dogma a toujours du charme. J’aime aller explorer des ruines avec mes pions et combattre des chimères. Mais il faut passer outre une technique bancale. C’est typiquement le genre de jeu que l’on apprécie malgré ses défauts.
