Un clone de Bomberman dont on fait vite le tour.
Véritable icone des Nineties, Bomberman de Hudson Soft a marqué les esprits. Présent sur quasiment toutes les plateformes depuis sa création, il n’est pas étonnant de voir la scène indépendante s’intéresser à ce joyau du patrimoine. C’est chose faite avec Dynablaster.
Si nous aurons le temps, prochainement, d’approfondir l’univers de Bomberman dans un prochain test, focalisons-nous sur Dynablaster. Développé par BBG Entertainment, il ne faut pas le cacher, ce jeu est un véritable plagiat de l’original mais sans sa magie.
Dans un univers en 3D, année 2023 oblige, vous ferez évoluer votre personnage dans des arènes plus ou moins grandes afin de faire exploser vos rivaux. Oui, c’est cela Bomberman : armé de vos uniques bombinettes, vous devez coincer vos adversaires afin que, comme dans Highlander, il n’en reste plus qu’un : VOUS !
Les environnements de ce Dynablaster sont répétitifs : la jungle, l’usine, le château... avec plus ou moins d’espace pour dynamiter vos adversaires. Une musique redondante qui ferait passer Around The World de Daft Punk pour une symphonie de Mozart. En solo, c’est aussi rébarbatif qu’une conférence de Geoff Keighley. Pas de boss, des options déjà présentes ou l’équivalent qui existe depuis 1000 ans dans le titre original de Hudson/Konami (agrandir le souffle de l’explosion, multiplier le nombre de bombes à poser, mines, colle par terre, maladie). Rien d’innovant donc, même si c’est plutôt bien fait. On a l’impression de se retrouver avec un ersatz bon marché comme à l’époque du début du Hard Discount avec un Mars qui s’appelle un Mours ou un Jupiter.
Jusqu’au nom du jeu qui fut utiliser pour renommer Bomberman afin qu'il puisse passer les frontières de l'Asie. Bomberman a en effet été renommé ainsi pour arriver sur nos NES et Gameboy en Europe. Bien sûr, l’essence même de ce style de jeu est le multijoueur me direz-vous. C’est vrai, mais alors uniquement en local car il n’y aucune option en ligne. L'avantage des consoles modernes étant qu’il n’y ait pas besoin de multitap pour jouer à 4. Les vieux se souviendront !
La customisation du personnage est limitée à sa plus simple expression. Avec de l’argent gagné ingame, vous pouvez affubler votre héros d’une moustache, d'un nez de clown et d'autres bizarreries anecdotiques. Il y a l’ajout du mode Key Picker qui permet de varier les déplaisirs. C’est un mode où vous ferez exploser des blocs afin de trouver des clefs. Une fois un certain nombre de clefs atteint, vous passez au niveau suivant. Le plus simple étant de laisser l'IA faire sauter les blocs, une fois les clefs apparues, le jeu se transforme alors en un Pac-Man like. Mwef !