Elex 2017

41 /100
voir le barême

Elex

Elex - Hélas !

Elex a beaucoup de choses pour plaire... Et autant pour déplaire !

Elex est un jeu que j’attendais mine de rien. Il est vrai que les gars qui ont fait Gothic et Risen ne m’inspire qu’une confiance moyenne vu mon « amour » de Risen. Des types qui ont des super idées mais une réalisation foireuse. Elex est un RPG qui mélange magie, technologie, et futur possible d’une planète. Bref, une sorte de jeu que notre Christophe Lambert décrirait comme Techno Féodal Futuriste.

Ce pantalon met en valeur mon physique ?

Donc, sur une planète lointaine, à défaut d’entendre le coucou, on se prend une météorite dans la gueule. Cette dernière a tout ravagé mais elle a laissé un cadeau ! l’elex ! Une matière qui donne des pouvoirs ou qui rend fou. Ainsi, le monde est divisé entre les Berserkers qui vivent comme des vikings et qui l’utilisent comme de la magie. Les Clerics qui sont des fanatiques qui l’utilisent comme une énergie pour leur super technologie ou encore les Outlaws qui font un peu nawak. Déjà que c’était moyennement la joie, les Albs débarquent et eux se shootent avec l’elex pour devenir balèzes à défaut de conserver leurs émotions. Ils détruisent tout et menacent tout le monde. Ce sont des gros enfoirés et cela tombe bien, vous êtes l’un d’entre eux : Jax. Trahi par les vôtres (dont votre frère), vous respectez l’adage de Vin Diesel : « on est trahi que par les siens ». Vous voilà ensuite dépouillé de votre armure et sevré de l’elex. Le soldat d’élite que vous êtes est donc une épave !

Techno féodal futuriste !

C’est globalement la sensation que l’on a au fil du jeu. Si l’intrigue a le mérite de vous laisser découvrir le monde et de changer les choses, vous allez être plombé par votre gusse qui a autant de souffle qu’un centenaire après un marathon. Le moindre mouvement coûte cher en énergie même en boostant son perso. Le combat a voulu s’inspirer d’un certains Witcher 3 mais le résultat est déplorable. Animations, sensations, et gestion des combats à plusieurs laisseront le joueur hilare de désespoir ou au bord de la crise de nerf. L’idée du jetpack pour explorer l’environnement est bonne mais…

Mon chat a muté !

Elle est plombée par une 3D qui me file la migraine. Texture granuleuse et imprécise, elle va s’acharner à vous plomber le moral devant un jeu qui a un potentiel énorme. Carte grande, quête à gogo, exploration d’un monde entre modernité et moyen-âge, vous êtes sans arrêt stoppé dans votre envie. Le charisme du héros n’aide pas car outre l’absence de personnalisation, vous héritez d’un type peu sympathique qui passe sont temps à faire la gueule. Geralt de Riv a une forme d’autodérision et il dégage quelque chose. Jax donne envie de le jeter dans le vide juste pour qu’il fasse la gueule pour quelque chose. Vous l’aurez compris, Elex a les moyens de vous passionner et les moyens de vous achever dans le même temps. A côté des autres AAA de fin d’année, il fait pâle figure.

Il y a de quoi faire la tronche...

Elex - Note XboxOrNot

41 /100
voir le barême

Elex