Evil West Si c'est Danny Trejo qui fait la pub, moi, je suis convaincu !
Dany Trejo fait la pub de Evil West, le dernier bébé de Focus et rien que pour ça, je suis prêt à me lancer. En vrai, pas seulement, car un jeu dans lequel je joue les Van Helsing du Far West, ça me parle, j'ai eu des titres dans ce style et je suis toujours prêt à prendre mon colt. C'était également le genre de délire d'un Undead Nightmare super plaisant. Evil West est un jeu développé par Flying Wild Hog en prime. Les gars derrière Shadow Warrior 3 qui est l'un de mes péchés mignons de l'année. Mais je m'égare, place à l'action.
Les créatures de la nuit, les vampires, les goules et d'autres trucs qui sentent le cadavre ont décidé de pourrir la vie déjà dure des habitants de la frontière. Il faut donc les renvoyer ad patres ! Et pour combattre tout ça, on a l'Institut Rentier ! Voilà le pitch mais après les premières missions, on découvre qu'un groupe de vampires rebelles veut changer les choses pour devenir les rois de la chaîne alimentaire. Et pour couronner le tout, ils démolissent l'Institut histoire que cela soit plus fun et parce qu'ils n'ont pas apprécié que vous décapitiez leur boss. Vous ? C'est Jesse Rentier, l'héritier d'une famille de chasseurs de monstres qui n'a rien à envier aux Belmont ! D'ailleurs, il y a un petit clin d'œil avec Belmontville en début de partie.
Le scénario ne fait pas dans la dentelle et vous êtes là pour vous assoir devant les cinématiques, bouffer votre pop-corn (ou des tortillas chips) et rigoler devant tant de badass attitude ! Dans Evil West, nous ne sommes pas là pour causer philo ! Il s'agit d'aller taper dur, taper fort et l'histoire est là pour nous le rappeler.
Evil West est donc un jeu d'action qui fait dans le poids lourd. Jesse a un gantelet maousse avec des piques et tout, et on sent que le truc pèse un âne mort. Le jeu se veut viscéral, brutal et Jesse manie chaque arme dans cet objectif. En plus de votre arme de base, vous avez l'attirail du parfait cowboy avec révolver, fusil, fusil à pompe mais également les extras comme le lance-flammes, des pouvoirs électriques via le gantelet, etc. Evil West distille les nouvelles armes et capacités au fil du jeu de sorte à ce que l'on soit toujours un peu surpris et toujours un peu plus satisfait par chaque mécanique de combat.
Evil West comble un scénario et un déroulement ligne droite par ce genre de surprise. En effet, Evil West ne va pas vous parler d'explorer, de chercher des trucs ou de la jouer furtif. Ici, on va d'un point A à un point B et les bastons se déroulent dans des arènes. Entre les arènes, on regarde rapido à droite et à gauche pour choper un objet déco ou de la thune et c'est plié. Mais Evil West offre quand même son lot d'action car en allant vite, il faut tout de même compter 10 à 15 heures de jeu pour sauver l'ouest sauvage.
De plus, on peut dire qu'il est plutôt agréable à l'œil. On a du détail, des décors variés et le character design est cool. Alors, on ne croule pas sous les interactions mais c'est tout de même joli bien qu'il faille noter un effet scintillant qui peut fatiguer la rétine. Côté gameplay, c'est de l'action lourde. Jesse va balancer tout ce qu'il a et c'est assez jouissif d'exploser tout le monde. Par contre, pas de jeu avec les décors, pas de subtilité dans la progression du héros ou des choix de gameplay à faire. On envoie comme une brutasse.
Evil West peut se savourer seul ou à deux et il offre de l'action brutale dans un monde qui a de la gueule. Rien de subtil sur le fond et la forme mais c'est un plaisir assumé que l'on savoure quand on est un amateur d'action.
