Gunborg: Dark Matters Une héroïne décidée, une grosse épée ! OK, je ne négocie pas et je vous en parle !
Quand je vois le titre du jeu et les premières images, j'ai pensé : Gungrave en 2D chez les cyborgs ! Je n'ai rien contre dans l'absolu et ça donne envie d'aller sauter partout avec notre personnage tout en balançant la sauce avec notre arme démesurée !
Vous incarnez une femme fatale qui a des culs à botter à travers un vaisseau avec sa grosse épée, son bouclier mais également l'arsenal qu'elle ira choper sur les malheureux qui tenteront de se mettre sur son passage. Le scénario n'est pas épais mais on s'en fout un peu car on est balancé dans le feu de l'action et nous ne sommes pas déçus.
Gunborg: Dark Matters est un jeu agréable à l'œil et comme le dit la fiche, la "bande-son synthwave des années 80" est plutôt sympathique. Un jeu indé comme on les aime qui ne décide pas de faire dans le pixel cheap développé sur Casio FX92 collège ! Ici, c'est tout propre et l'action demeure lisible.
Et c'est bien une grande qualité du jeu car ce titre est dynamique. On enchaîne les phases de plateformes, de tirs, de protection et si vous voulez les bonus de chaque niveau, il va falloir se sortir les doigts du fion !
Et c'est là où Gunborg: Dark Matters pêche un peu. En effet, les sauts manquent de précision et même en sachant que je ne suis pas toujours le plus adroit, ici, c'est le jeu qui me plombe avec une sensibilité du stick un peu trop grande. Du coup, je pars facilement en diagonale quand je ne le veux pas et je me bouffe des pièges que je n'aurais pas dû me prendre. Si l'imprécision ne me dérange pas trop sur les tirs ou le bouclier, c'est plus embêtant sur les déplacements.
Cela dit, Gunborg: Dark Matters reste un jeu pêchu qui donne envie d'aller vider un ou deux chargeurs !
