Heavenly Bodies "On a jamais été aussi bien sur Terre que dans l'Espace ?"
Voilà, un pitch qui donne envie d'aller voir Heavenly Bodies : "Pour te sentir comme Thomas Pesquet dans l'espace". Avec cette phrase, Riggs a su me convaincre de lâcher les jeux de baston pour me lancer dans Star... Euh Heavenly Bodies... C'est vrai que c'est Théo, le fiston, le chouchou, le fils à peine caché du boss qui a fait Starfield, moi, je joue à Heavenly Bodies !
Dans Heavenly Bodies, vous êtes entre un à quatre astronautes selon que vous jouiez avec vos amis ou pas. Et votre but, cela va être de faire fonctionner une station spatiale et de réaliser les 1001 tâches qui vous incombent. Au départ, c'est juste brancher quelques câbles mais vous aurez quelques sorties d'anthologie qui mettront vos capacités à l'épreuve, peut-être serez vous la Sandra "Shinzay" Bullock du jeu en pleine dérive dans le cosmos ?
Heavenly Bodies se joue en contrôlant les bras et les jambes de votre héros. A la façon d'un Heave-Ho, il faudra d'accrocher, se propulser et manipuler certains objets. Sauf qu'ici, il y a la gravité ! On sera donc amener à dériver, à utiliser l'inertie et à tâcher de ne pas débrancher ce que vous venez de faire ! Heureusement, on peut réorienter la caméra et à plusieurs, il faudra bien prévenir et se coordonner.
Car c'est à plusieurs que Heavenly Bodies s'appréciera le plus. Seul, c'est sympa mais à plusieurs, c'est épique ! Chacun voulant parfois bien faire ou certains ayant du mal avec leur gauche et leur droite. Un Jingoro en fin de soirée, ça rebondit dans toute la station en rigolant !
Techniquement, c'est sympa, avec une petite modélisation sans prétention mais agréable à l'œil. Espace oblige, Heavenly Bodies est très sobre sur l'ambiance sonore. Mais c'est le genre de jeu que l'on aimera sortir en soirée comme on sort une machine à raclette. Et comme cette spécialité de fromage fondu, Heavenly Bodies est un jeu que l'on préférera à plusieurs plutôt que seul.
