Highwater "La Terre a été submergée et la planète est condamnée, mais il est encore temps de profiter de la vue."
Highwater, le dernier jeu du studio Demagog, nous plonge dans un monde apocalyptique où les vestiges de Hightower se trouvent submergés par les eaux, entourés de déchets et de poches de civilisation. Malgré le décor sinistre, une note d'optimisme persiste, symbolisée par les paroles douces des chansons d'ambiance.
Le jeu offre un potentiel d'immersion intéressant, avec des éléments de contexte disséminés à travers des journaux et des émissions de radio, dévoilant les tensions entre les insurgés et les "Alphavillains". On incarne Nickos, jeune protagoniste et ses amis, lancés dans une quête pour rejoindre la tour de High Tower et l'accompagner jusqu'à la fusée qui le mènera sur Mars.
Cependant, le récit pâtit parfois d'un manque de cohérence et d'engagement, les motivations des personnages restant trop peu développées. C'est dommage. De plus, les déplacements entre les différentes îles manquent parfois de dynamisme, se résumant souvent à des rencontres sporadiques et des combats au tour par tour.
D'ailleurs, parlons en des combats car c'est le cœur du gameplay. Il réside dans ces affrontements stratégiques, où chaque membre de l'équipe déploie des compétences uniques sur un terrain de jeu digne d'un échiquier. Malgré des mécaniques solides, la présentation des menus et certaines attaques peuvent s'avérer décevantes tant elles ne sont pas à la hauteur.
Visuellement, Highwater est magnifique. Il m'a séduit avec son esthétique minimaliste, reflétant avec brio la désolation de son univers. Accompagnée d'une bande-son mélancolique, l'expérience immersive offre des moments de réflexion et d'évasion.
En conclusion, bien que Highwater souffre de quelques défauts de narration et de gameplay, il reste une expérience indépendante captivante, offrant un voyage émouvant à travers un monde au bord de l'abîme.